Tabous [Résolu]

[IsaCaramel]

Bonjour tout le monde,
En librairie on retrouve de plus en plus de romans qui se ressemblent, alors je me suis dit qu'il serait préférable d'en écrire un qui sorte du commun. Seulement voila, j'aimerais aborder un sujet assez délicat : l'inceste. Mais je constaste que peu de romans en parlent (j'ai deja lu tout ceux qui concerne l'inceste). Serais-ce un sujet tabou?
Y a t-il des sujets à ne pas aborder dans un roman?

[Mario]

J'ai fait une recherche rapide. Il y a au moins 359 livres qui traitent ou utilisent le thème de l'inceste.
http://www.babelio.com/livres-/inceste/1306
J'ai lu Malika ou un jour comme tous les autres de Valérie Valère (je m'intéressais à l'auteure). Je te le recommande.

Tous les thèmes ont déjà été répertoriés. Que ce soit l'amour, la haine, la recherche du pouvoir, de la liberté, etc.
L'originalité, ce sera de le traiter de ton point de vue, avec ta sensibilité et ta personnalité.
En choisissant le genre comédie, dramatique ou mélodramatique.
Et en définissant le public visé.
Il ne te restera plus qu'à trouver l'histoire. Réelle ou inventée.

Ce qui est hors du commun, ce n'est pas le thème, ni le sujet, ce sera l'histoire, et surtout tes personnages.

Tu peux aborder tous les sujets, aucun n'est tabou, il faudra juste choisir la façon de le traiter. Certains sujets sont très délicats,comme tu dis. Pourquoi prendre un thème aussi difficile ?

[carl]

Ce qui est hors du commun, ce n'est pas le thème, ni le sujet, ce sera l'histoire, et surtout tes personnages.

Indéniablement...

... Et j'ajouterai le style et la façon de raconter.

[FoxHound]

Et moi j'ajouterais que le sujet te tienne à cœur sinon la motivation retombe parfois rapidement. Et comme dit Mario surtout des personnages forts. Paradoxaux et qui agissent plus qu'ils ne parlent, je parle de choses bien particulières et visés. Mais l'humain dans sa nature donne plus de crédit au gestes qu'au paroles.
Paradoxaux, parce que je trouve que ça accroche très fort quand c'est bien réalisé, que ça peux donner de l'originalité à un thème déjà vu par exemple ( La liberté atteinte par l'argent vue par le prisme d'un moine, je trouve que c'est plus intéressant que vue par un sdf par exemple ).
De toute façon si on y regarde bien, je crois que tout les personnages forts que l'on connait, notamment ceux des séries très critiquées ( positivement ) en ce moment, le sont.
Sinon dans toute forme d'art il n'y à pas de tabou, on peux parler de tout. Il suffit d'y mettre la forme. Des personnes parlent très bien du suicide, de la stérilité, de la maladie ou de l'esclavage à travers un côté comédie. D'autre le font avec plus de sérieux avec des personnages très travaillés psychologiquement.

[IsaCaramel]

Merci de m'avoir tous répondu, vos réflexions sur le sujet sont intéressantes.
Pour répondre à Mario, déjà tu as tout à fait raison, l'originalité serait de trouver une bonne intrigue avec de bons personnages. Et cela est déjà fait, j'ai déjà une idée en tête.
Pourquoi avoir choisi ce sujet? Sûrement parce que je m'inspire de mon univers, et parce que le thème de la famille m'intéresse tout particulièrement. J'aime bien me lancer des défis et taper dans un sujet délicat.
Tu l'as bien deviné FoxHound, ce sujet me tient à cœur.

En bref, il faudrait que je travaille la forme pour que le rendu soit original et intéressant.
Je suis déterminée à présent, je peux le faire, je suis motivée.

[plumedargent]

Sur le thème là Christine Angot et Annie Ernaux ont été brillante tu devrais y jeter un coup d'œil ça vaut le coup

[monio]

Je n'est jamais touché a l'inceste dans mes romans,dans mes écrits.

Je part du principe ou la famille c'est sacré,ont ni touche pas.

Par contre j'ai écrits sur un sujet a mon sens bien plus épineux que l'inceste,l'un des tabous absolus : L'attirance/désir/fantasmes des très jeunes garçons (10-11 ans) envers les femmes adultes (20/30 ans)

[Nicolas]

Monio, si tu veux pour la Rome antique, l'inceste ne désignait pas la relation de membre d'une même famille, mais celle entre une vestales et un homme. Et si un inceste était commis, les deux personnes devaient mourir. La vestale devait être enterré vivante.