Distances et tailles [Résolu]
- Yannick A R FRADIN
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Distances et tailles [Résolu]
Bonjour à tous,
Je vous soumets une question dont j'hésite quant au positionnement de réponse.
J'écris de la fantasy, et en l'occurrence un cycle de type médiéval-fantastique.
Dans un souci à la fois de crédibilité et de partage d'éléments historiques (oui, on peut apprendre du vocabulaire mais aussi des événements, etc... en lisant), j'ai fait le choix d'une documentation poussée pour que mes personnages évoluent dans un décor imaginaire mais aussi crédible que possible par rapport à une époque médiévale (large je le reconnais) européenne.
Ainsi, je suis amené à réécrire certains passages, modifier des mots, etc...
Je m'interroge sur les unités de distance et de taille. Pourriez-vous me donner vos avis?
Dans un premier temps, j'avais gardé le système métrique auquel tout le monde est habitué dans la narration, et mes personnages, dans leurs dialogues, utilisaient les unités en vigueur au moyen-âge (coudée, paume, bras, etc...).
Dans un second, j'ai remplacé toutes les références métriques de la narration par ces mêmes valeurs.
Le résultat me paraît un peu lourd, surtout quand une même valeur apparaît à peu d'intervalle.
Pensez-vous qu'il soit pertinent d'utiliser un système de calcul médiéval des distances, tailles, etc... dans la narration et dans les dialogues, ou seulement dans les dialogues, ou ni l'un ni l'autre?
Je vous donne deux exemples dans la narration :
1) Pour chaque encablure parcourue, le bâtiment majestueux se révèle de quelques coudées supplémentaires.
(NB : une coudée correspond à la longueur moyenne du bras ajoutée à celle moyenne de la main, soit 52,36 cm)
Ou : pour chaque encablure parcourue, le bâtiment majestueux se révèle de quelques mètres supplémentaires.
2) Chaque bannière se trouvait à égale distance de chaque autre aussi bien à droite qu’à gauche, et toutes étaient installées deux coudées au-dessus ou en-dessous de leurs voisines, afin de donner un peu d’aération et de mouvement à la gigantesque fresque murale qu’elles dessinaient, formant une sorte de frise régulière sur deux étages en dents de scie.
Ou : chaque bannière se trouvait à égale distance de chaque autre aussi bien à droite qu’à gauche, et toutes étaient installées un mètre au-dessus ou en-dessous de leurs voisines, afin de donner un peu d’aération et de mouvement à la gigantesque fresque murale qu’elles dessinaient, formant une sorte de frise régulière sur deux étages en dents de scie.
J'ai du mal à me décider. Je ne voudrais pas que l'utilisation de coudée par exemple alourdisse la lecture ou la gêne, et en même temps ça me chagrine de me servir des mètres.
Je vous soumets une question dont j'hésite quant au positionnement de réponse.
J'écris de la fantasy, et en l'occurrence un cycle de type médiéval-fantastique.
Dans un souci à la fois de crédibilité et de partage d'éléments historiques (oui, on peut apprendre du vocabulaire mais aussi des événements, etc... en lisant), j'ai fait le choix d'une documentation poussée pour que mes personnages évoluent dans un décor imaginaire mais aussi crédible que possible par rapport à une époque médiévale (large je le reconnais) européenne.
Ainsi, je suis amené à réécrire certains passages, modifier des mots, etc...
Je m'interroge sur les unités de distance et de taille. Pourriez-vous me donner vos avis?
Dans un premier temps, j'avais gardé le système métrique auquel tout le monde est habitué dans la narration, et mes personnages, dans leurs dialogues, utilisaient les unités en vigueur au moyen-âge (coudée, paume, bras, etc...).
Dans un second, j'ai remplacé toutes les références métriques de la narration par ces mêmes valeurs.
Le résultat me paraît un peu lourd, surtout quand une même valeur apparaît à peu d'intervalle.
Pensez-vous qu'il soit pertinent d'utiliser un système de calcul médiéval des distances, tailles, etc... dans la narration et dans les dialogues, ou seulement dans les dialogues, ou ni l'un ni l'autre?
Je vous donne deux exemples dans la narration :
1) Pour chaque encablure parcourue, le bâtiment majestueux se révèle de quelques coudées supplémentaires.
(NB : une coudée correspond à la longueur moyenne du bras ajoutée à celle moyenne de la main, soit 52,36 cm)
Ou : pour chaque encablure parcourue, le bâtiment majestueux se révèle de quelques mètres supplémentaires.
2) Chaque bannière se trouvait à égale distance de chaque autre aussi bien à droite qu’à gauche, et toutes étaient installées deux coudées au-dessus ou en-dessous de leurs voisines, afin de donner un peu d’aération et de mouvement à la gigantesque fresque murale qu’elles dessinaient, formant une sorte de frise régulière sur deux étages en dents de scie.
Ou : chaque bannière se trouvait à égale distance de chaque autre aussi bien à droite qu’à gauche, et toutes étaient installées un mètre au-dessus ou en-dessous de leurs voisines, afin de donner un peu d’aération et de mouvement à la gigantesque fresque murale qu’elles dessinaient, formant une sorte de frise régulière sur deux étages en dents de scie.
J'ai du mal à me décider. Je ne voudrais pas que l'utilisation de coudée par exemple alourdisse la lecture ou la gêne, et en même temps ça me chagrine de me servir des mètres.
Modifié en dernier par Kiwano le 21 nov. 2021 13:27, modifié 1 fois.
Raison : Question résolue
Raison : Question résolue
Yannick A. R. FRADIN
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Re: Distances et tailles
Perso cela me rebuterai de ne pas savoir à quoi correspond les unités métriques... En plus si je dois commencer à convertir dans ma tête pour me faire une idée, j'en ai pas finis... À toi de trouver une astuce pour que le lecteur comprend d'un coup sans se triturer la tête.... Imagines que je te dis la rivière se trouve à dix lieux de la montagne d'or et qu il faudra 3 pleines lunes pour arriver jusque là... Tu vois un peu le bordel pour ceux qui veulent une idée fixe du temps réel et de la distance....
- OaZiSs
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Re: Distances et tailles
Salut Yannick !
Alors, j'ai retrouvé un post qui pourrait t'aider à varier tes unités,ce post a été créé il y a quelque temps, je te laisse jeter un oeil ici : Les mesures en Fantasy
Dans ce post, on a donc :
Je ne rejoins pas du tout Raph' sur ce point, je m’accommode très bien des "lieue", "coudées", "pieds' ou encore "lunes" et je trouve que ça donne énormément de crédit au récit. Surtout que l'on n'utilise pas des unités métriques toutes les 2 lignes. Un petit renvoi en bas de page pour expliquer à combien équivaut cette distance si ça a une grande importance ou si cela n'est pas instinctif (On ne traduira pas pour de très grandes distances par exemple), et tout est bon, pour moi !
Alors, j'ai retrouvé un post qui pourrait t'aider à varier tes unités,ce post a été créé il y a quelque temps, je te laisse jeter un oeil ici : Les mesures en Fantasy
Dans ce post, on a donc :
Ou encore :Chasseuse de la Nuit a écrit :Pourquoi ne pas méler langue étrangère et anagramme ?
Exemple :
Heure en indonésien = waktu donne anagramme Tuwak / Wutak...
Tu vois l'idée ?
Bon, c'est une idée comme une autre :?
Alors, je sais que ce n'est pas exactement ce que tu demandais, mais ça te permet de varier tes unités et de moins "alourdir" le tout.Simon a écrit :Mais j'ai retenu quelques mesures qui me paraissent assez universelles et vraisemblables pour être employées dans une œuvre de fantasy :
les distances : pouce / main / bras / pied / pas / temps de trajet ( genre : à un jour de là ... ) / pas d'équivalent pour les kilomètres, j'utilise des astuces comme " au Sud de tel endroit, plus loin au Nord etc ".
le temps : battement de cœur / un sablier ( préciser à ce moment-là que, dans le monde, on compte parfois en sablier pour la précision et que ça dure tel temps ... ) / peu - quelques temps ( vague mais ça donne un équivalent des minutes ) / journée / lune / saison / vie.
Je ne rejoins pas du tout Raph' sur ce point, je m’accommode très bien des "lieue", "coudées", "pieds' ou encore "lunes" et je trouve que ça donne énormément de crédit au récit. Surtout que l'on n'utilise pas des unités métriques toutes les 2 lignes. Un petit renvoi en bas de page pour expliquer à combien équivaut cette distance si ça a une grande importance ou si cela n'est pas instinctif (On ne traduira pas pour de très grandes distances par exemple), et tout est bon, pour moi !

- Yannick A R FRADIN
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Re: Distances et tailles
Merci pour vos réponses.
J'utilise effectivement des "astuces" pour essayer "d'embellir" le récit et de favoriser une certaine forme d'immersion.
Ainsi je parle de journées de cheval, de lunes effectivement, de cycles (référence aux mois via un calendrier de type zodiacal), de pieds, pouces, mains, coudées, paumes, etc... etc...
En fait j'essaie de remplacer toute unité de temps ou métrique ou autre "moderne" par un équivalent qui colle bien dans le contexte.
Mais à vouloir bien faire, on peut parfois trop en faire, et du coup le mieux devient l'ennemi du bien.
Pour chaque mesure inhabituelle pour le lecteur, j'ai à chaque fois mis une note en bas de page (à chaque première apparition de la mesure en fait, je ne la répète pas à chaque occurrence non plus).
J'ai fait ainsi dans le second livre, car avec le recul, cela me gênait d'avoir des mètres et ce genre de chose dans le premier livre, mais avec un nouveau recul, pas évident de juger de l'aspect digeste pour le lecteur.
Bon, eh bien je vais continuer de cogiter là-dessus et essayer de trouver un équilibre satisfaisant pour que l'immersion ne nuise pas au confort, en privilégiant quand même le côté immersif, mais sans trop en faire, pas trop détaillé en fait.
Passer par des comparaisons avec des repères immuables, quand c'est possible, me paraît un bon compromis. La lune et la journée de cheval, c'est parlant et adapté, par exemple. Des mesures très précises mais inhabituelles, quand bien même utilisées au moyen-âge et faisant référence historiquement, si elles mettent le lecteur en difficulté ou dans l'inconfort, ça l'est moins.
C'est amusant d'avoir deux points de vue presque opposés sur la question^^
J'utilise effectivement des "astuces" pour essayer "d'embellir" le récit et de favoriser une certaine forme d'immersion.
Ainsi je parle de journées de cheval, de lunes effectivement, de cycles (référence aux mois via un calendrier de type zodiacal), de pieds, pouces, mains, coudées, paumes, etc... etc...
En fait j'essaie de remplacer toute unité de temps ou métrique ou autre "moderne" par un équivalent qui colle bien dans le contexte.
Mais à vouloir bien faire, on peut parfois trop en faire, et du coup le mieux devient l'ennemi du bien.
Pour chaque mesure inhabituelle pour le lecteur, j'ai à chaque fois mis une note en bas de page (à chaque première apparition de la mesure en fait, je ne la répète pas à chaque occurrence non plus).
J'ai fait ainsi dans le second livre, car avec le recul, cela me gênait d'avoir des mètres et ce genre de chose dans le premier livre, mais avec un nouveau recul, pas évident de juger de l'aspect digeste pour le lecteur.
Bon, eh bien je vais continuer de cogiter là-dessus et essayer de trouver un équilibre satisfaisant pour que l'immersion ne nuise pas au confort, en privilégiant quand même le côté immersif, mais sans trop en faire, pas trop détaillé en fait.
Passer par des comparaisons avec des repères immuables, quand c'est possible, me paraît un bon compromis. La lune et la journée de cheval, c'est parlant et adapté, par exemple. Des mesures très précises mais inhabituelles, quand bien même utilisées au moyen-âge et faisant référence historiquement, si elles mettent le lecteur en difficulté ou dans l'inconfort, ça l'est moins.
C'est amusant d'avoir deux points de vue presque opposés sur la question^^
Yannick A. R. FRADIN
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- kiraya
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Re: Distances et tailles
Bonjour,
J'écris un roman fantasy également dans le style médiéval. Personnellement j'utilise les unités métriques classiques. (mètres, kilomètres... )
Je pense qu'entre les prénoms spécifiques au genre fantasy, les lieux, les espèces, quelques fois même le langage ... le lecteur a suffisamment à suivre sans devoir en plus "traduire" pour avoir un aperçu de la distance, du temps qui s'écoulent et autres détails.
Je suis d'accord avec le fait que le genre fantasy est là justement pour s'échapper de notre monde, mais en même temps, il faut bien quelques rappels tout de même, enfin d'après moi ...
J'écris un roman fantasy également dans le style médiéval. Personnellement j'utilise les unités métriques classiques. (mètres, kilomètres... )
Je pense qu'entre les prénoms spécifiques au genre fantasy, les lieux, les espèces, quelques fois même le langage ... le lecteur a suffisamment à suivre sans devoir en plus "traduire" pour avoir un aperçu de la distance, du temps qui s'écoulent et autres détails.
Je suis d'accord avec le fait que le genre fantasy est là justement pour s'échapper de notre monde, mais en même temps, il faut bien quelques rappels tout de même, enfin d'après moi ...
- Mario
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Re: Distances et tailles
Dire que la fenêtre est à 3,52m de la porte ne sert absolument à rien. Cela n’apportera rien au récit. A moins que les 3,52m jouent un rôle capital dans l’intrigue et que la découverte du meurtrier dépend d’une mesure en centimètre.
Décrire en détail en donnant les mesures exactes ne sert à rien, cela desservira même le récit, le lecteur étant obligé de faire un effort de calcul et de visualisation, au final inutile. Sauf s’il s’agit par exemple d’un livre sur la grande pyramide de Kheops, donc purement documentaire et informatif.
Il existe des astuces pour contourner les mesures et donner une idée de l’importance d’un temple ou autre. Décrire parfaitement ne sert qu’à accumuler des phrases. Il faut donner une idée de l’ambiance ressentie avec disons trois éléments importants, comme les colonnes, les étages, les statues.
Pareil pour les bannières, l’essentiel est de savoir qu’il y en a et qu’elles flottent au vent, pas besoin de donner l’emplacement exact au mètre près.
Après il faut bien définir son style : court en allant à l’essentiel ; long en développant mais sans exagération. Dans les deux cas les descriptions exactes en mètres sont inutiles. A moins que le protagoniste soit un architecte de Ramses 2 qui raconte sa vie d’architecte avec tout ce que cela implique.
Décrire en détail en donnant les mesures exactes ne sert à rien, cela desservira même le récit, le lecteur étant obligé de faire un effort de calcul et de visualisation, au final inutile. Sauf s’il s’agit par exemple d’un livre sur la grande pyramide de Kheops, donc purement documentaire et informatif.
Il existe des astuces pour contourner les mesures et donner une idée de l’importance d’un temple ou autre. Décrire parfaitement ne sert qu’à accumuler des phrases. Il faut donner une idée de l’ambiance ressentie avec disons trois éléments importants, comme les colonnes, les étages, les statues.
Pareil pour les bannières, l’essentiel est de savoir qu’il y en a et qu’elles flottent au vent, pas besoin de donner l’emplacement exact au mètre près.
Après il faut bien définir son style : court en allant à l’essentiel ; long en développant mais sans exagération. Dans les deux cas les descriptions exactes en mètres sont inutiles. A moins que le protagoniste soit un architecte de Ramses 2 qui raconte sa vie d’architecte avec tout ce que cela implique.
- OaZiSs
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Re: Distances et tailles
Je rejoins Mario !
Mais c'est dans cette mesure que je pense que ce n'est pas grave du tout d'utiliser des moyens de mesures originaux, parce que dans un dialogue, ça peut etre assez naturel, ou alors pas du tout dérangeant dans une narration.
Exemple : " Il nous a poursuivi sur des centaines de stades !" On comprends bien que cette distance est grande, et je ne pense pas que cela soit moins intelligible que "sur des milliers de mètres !".
Mais c'est dans cette mesure que je pense que ce n'est pas grave du tout d'utiliser des moyens de mesures originaux, parce que dans un dialogue, ça peut etre assez naturel, ou alors pas du tout dérangeant dans une narration.
Exemple : " Il nous a poursuivi sur des centaines de stades !" On comprends bien que cette distance est grande, et je ne pense pas que cela soit moins intelligible que "sur des milliers de mètres !".
- Yannick A R FRADIN
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Re: Distances et tailles
Bonjour Kiraya, Mario et OaZiSs,
Merci pour vos interventions.
Points de vue très pertinents, et je te rejoins aussi Mario sur l'importance du sens.
Est-ce que ça apporte quelque chose au récit ?
Est-ce utile pour le lecteur ?
Si ça lui demande un effort, est-ce que ça en vaut la chandelle ?
Autant dans certains passages il me paraît important d'être précis et les mesures, quelles qu'elles soient, me paraissent justifiées, autant dans d'autres il serait bienvenu que j'utilise un moyen détourné.
Pas évident de faire en choix dans certains cas.
De plus, certains auteurs diront qu'il vaut mieux laisser le lecteur imaginer la scène, d'autres au contraire qu'il vaudra mieux le guider.
Le tout est de faire un choix qui respecte le style d'écriture qu'on a choisi, sans perdre de vue le confort du lecteur.
Bon, vos réponses m'aident aussi à réfléchir, je commence à y voir plus clair et j'ai des pistes utiles pour me décider^^
Merci pour vos interventions.
Points de vue très pertinents, et je te rejoins aussi Mario sur l'importance du sens.
Est-ce que ça apporte quelque chose au récit ?
Est-ce utile pour le lecteur ?
Si ça lui demande un effort, est-ce que ça en vaut la chandelle ?
Autant dans certains passages il me paraît important d'être précis et les mesures, quelles qu'elles soient, me paraissent justifiées, autant dans d'autres il serait bienvenu que j'utilise un moyen détourné.
Pas évident de faire en choix dans certains cas.
De plus, certains auteurs diront qu'il vaut mieux laisser le lecteur imaginer la scène, d'autres au contraire qu'il vaudra mieux le guider.
Le tout est de faire un choix qui respecte le style d'écriture qu'on a choisi, sans perdre de vue le confort du lecteur.
Bon, vos réponses m'aident aussi à réfléchir, je commence à y voir plus clair et j'ai des pistes utiles pour me décider^^
Yannick A. R. FRADIN
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