Vous croyez avoir tout lu en épouvante, mais la terreur est loin d'avoir épuisé toutes ses fantaisies morbides. Chris Auguste et Jérémy Nézet, un nouveau couple d'enquêteurs du crime sur la scène mondiale du thriller, nous offre avec "Le scénographe" une étape supérieure sur les profondeurs noires de la psychologie humaine. Dès les premières pages, vous serez pris par l'alternance stressante entre le détective et la victime : celui qui cherche à la sauver, et celle qui attend dans l'espoir de l'être – prisonnière d'un psychopathe hors du commun. Vous ne ressortirez pas indemne de l'histoire. Plus jamais vous ne verrez la vie comme avant.
lien du livre
Malédictions, de Astride G.
"Malédictions" revisite le conte de La Belle et la Bête, en bien plus sombre et avec des elfes. Ce roman suit les aventures de Randy, un demi-elfe portant sur ses épaules le poids d'une malédiction suivant sa famille depuis des générations.
Celle-ci l'oblige à vivre dans la laideur, le visage couvert de cicatrices, et à porter le masque de l'Effrayant, un monstre de la nuit devant tuer tous ceux qui croisent sa route.
Mais un remède existe : l'amour. Aimer et être aimé.
Randy parviendra t-il à être celui qui brisera le sort de sa famille ?
EbookLivre broché
J’ai besoin d’aide. J’ai tout un paragraphe qui a rapport au deuil. J’ai de la difficulté à faire ressentir par écrit la sensation de perdre quelqu'un. Je veux qu’en le lisant, le lecteur pleure toutes les larmes de leur corps
Je vous mets dans le contexte. Rose est anéantie de douleur par la mort de sa soeur jumelle. Son père s’abrutit dans le travail et bois pour oublier. Tant qu'à sa mère elle nie les faits. Elle continue à mettre un couvert de plus lors des repas et fait toujours allusion à Florence comme si elle y était.
Modifié en dernier par Kiwano le 13 nov. 2021 14:29, modifié 1 fois.
Raison :Question résolue
Est-ce que tu as bien défini le public que tu veux toucher ? Apparemment tu écris un drame, tu traites du thème de la mort et de la disparition. Les lecteurs accrochent une histoire parce qu’ils se reconnaissent quelque part, ils retrouvent des points communs avec leur vécu, ils aimeraient vivre ce genre de situations, etc.
Partir avec l’idée de faire pleurer le lecteur risque de te conduire à l’opposé. Ce n’est pas en décrivant à l’excès que tu vas créer l’émotion. Tu vas en rajouter, insister, approfondir pour au final te retrouver avec un chapitre truffé d’hématomes descriptifs.
Au départ, tu dois définir ton style, celui que tu veux employer pour rendre ton histoire. Si c’est court, en allant à l’essentiel, tout devra obéir à ce format, en plaquant un chapitre trop détaillé tu créeras un déséquilibre dans le rythme ; si c’est long, en développant, alors tu pourras peaufiner mais toujours avec une certaine modération.
Ce qui fait ressortir une situation, c’est le vécu quotidien des personnages, les choses banales, qu’il vaut mieux montrer dans des scènes, plutôt que d’alourdir en essayant de décrire un état subjectif. Surtout en cherchant à le sur-décrire.
Le lecteur sera ému au fil des pages, en suivant l’histoire, en vivant la vie des personnages, pas en avalant des descriptions émotionnelles. Et s’il a envie de pleurer, il pleurera, mais ce sera alors un résultat naturel, et pas forcé, voulu à tout prix par l’auteur.
Si tu veux parler des émotions de Rose, tu peux essayer de te mettre à sa place. Décris ce que tu ressentirais toi si tu perdais une sœur ou une personne proche.
Après ça dépend du point de vue avec lequel tu écris. Montrer leurs réactions au travers d'autres personnes ou en parler directement
“Words are, in my not so humble opinion, our most inexhaustible source of magic, capable of both inflicting injury and remedying it.” A. Dumbledore
Hello !
Comme déjà dit, tu dois instiller les émotions naturellement, pas tout en bloc. Rose passera peut-être par les 5 étapes du deuil : 1.Choc, déni / 2.Colère / 3.Marchandage / 4.Dépression / 5.Acceptation.
Elle ressentira des douleurs physiques, se coupera du monde, deviendra agressive, etc. Si elle est très fusionnelle, elle voudra la rejoindre (suicide). Ce genre de choses. A toi de voir par rapport à son caractère, son éducation, son milieu.
A+
Fiche de présentation : Toute petite j'ai apprivoisé le mondes des lettres pour pouvoir ouvrir le temple de la lecture. Avec les années je me suis découvert des facilités avec l'écriture. Désireuse de me surpasser, j'écris beaucoup et couche toutes les idées digne d'exploitation sur le papier. J'aimerais pouvoir un jour arriver à publier toutes ces histoires, donner à voir ces paysage qui n'existent pour l'heure que dans ma tête.
Localisation : Dans un monde d'une beauté sans égal
Tout à fait d'accord avec toi Chasseuse et je rajouterai des petites choses.
Pour moi, c'est le pathos qui doit monter (ensuite les émotions suivront ou pas tout dépend des lecteurs et chacun est impacter différemment suivant son vécu, classe sociale...)
Je pense que les descriptions tournées vers le laissé aller, le misérabilisme... permettent d'installer ce pathos et les personnages le font monter à leur manière.
Après pour rendre le tout crédible, tu peux utiliser plusieurs ficelles:
- la sœur jumelle est jumelle ! Oui c'est peut être bête, mais il faut utiliser cette connexion qui lie des jumeaux (sensation de vide, "ça aurait dû être moi", "pourquoi elle et pas quelqu'un d'autre", sentiment de devoir finir ce qu'avais commencé ça sœur comme un hommage, rage de voir que ça mère n'a pas l'air de se rendre compte qu'elle n'est plus là, altercations avec elle, peur de voir son père mourir d'un coma éthylique, sentiment de devoir prendre les devant à la maison...)
- La mère est dans le dénie: Ok, utilise-le aussi. Elle peut se mettre subitement à confondre les 2 sœurs ou à continuer à croire que l'autre est vivante et ça peut donner des situations ubuesques.
- Le père se réconforte dans l'alcool, c'est aussi une forme de déni. La question: pourquoi ? Est-ce que ses vieux démons ont resurgit ? Il est potentiellement celui qui pourrait mettre sa vie en danger et avec la santé de sa famille. 2 possibilités : le gouffre (perte d'emploi, de maison, suicide...) ou électrochoc.
Pour le 2ème c'est un personnage plus fort qui doit s'en charger car quand on est en pleine dépression on doit s'en sortir avant de pouvoir aider quelqu'un.
Après en faire une tonne ferait sonner faux ou "surjoué". Tu peux aussi faire appel au passé au travers des personnages pour créer une ambiance moins lourde et plus vers la nostalgie par moment.
Tu as aussi une possible intervention d'un thérapie de groupe qui peut apaiser l'atmosphère comme faire naître des conflits.
Bref, les possibilités sont infinies, mais ce qui compte c'est que ça sonne juste ! En te mettant à la place des personnes ça peut t'aider ( à noter qu'un deuil n'est pas forcément la perte d'une personne, mais aussi d'un objet, d'un environnement, d'une situation financière, de sa santé... donc dans ta vie tu as certainement fait face à des petits deuils qui pourront t'être utiles pour ressentir certaines émotions).
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