Une profusion de maisons d'éditions

[Nathaliebed1]

J'ai cru remarquer que nous assistons depuis quelques temps à la naissance d'une multitude de maisons d'éditions. Je devrais me réjouir de ce fait mais, voilà que le doute vient atténuer le plaisir. Tous veulent leur part de gâteau ce qui est légitime. Mais, faut-il vraiment pour cela créer une maison pour chaque titre à paraître ? Il y a des éditions avec seulement deux titres et parfois du même auteur. Donc, disons que nous assistons purement et simplement à de l'autoédition. Mon inquiétude vient du fait que cette profusion d'éditions jette le discrédit sur cette profession et par ricochet sur les nouveaux auteurs. Peut-on vraiment s'improviser éditeur ? Éclairez-moi s.v.p. Expliquez-moi en quoi cette situation est une bonne chose et surtout comment reconnaître une maison digne de ce nom.

[Mario]

C'est bien simple. Si un éditeur établi avec un site d'édition sur le Net demande une contribution à un auteur pour la publication de son roman, surtout important pouvant dépasser les 2000 euros, ce n'est pas un éditeur mais un prestataire, un intermédiaire entre la publication et l'imprimerie. Dans beaucoup de cas ces margoulins se contentent d'imprimer à 100 voire 200 exemplaires, avec un minimum de publicité, etc. De plus ils envoient un contrat d'édition où ne figure pas en clair le titre : "Contrat pour la publication et la diffusion d'un roman", c'est toujours formulé d'une façon subtile qui contourne cet engagement. Donc à éviter.

Après il existe plusieurs possibilités de se faire publier, en autoédition sur des sites comme The BookEdition ou Lulu.com, les éditions de la Reine (notre forum), ou par le biais du réseau Kindle (je dois en oublier). Et par les éditeurs classiques, en ciblant bien avant l'envoi le genre édité. Pour éviter les frais d'envoi d'un tapuscrit complet, on peut la jouer à l'américaine : un synopsis détaillé et les deux premiers chapitres. Si l'éditeur est intéressé, il demandera le reste.

[Nathaliebed1]

Merci Mario, je note!
Je soulevais également le fait que plusieurs auteurs désespérés de voir un jour leur oeuvre publié, créent leur propre Édition. Ça semble être un phénomène de plus en plus répandu. Est-ce la voie de l'avenir ?

[Mario]

Créer sa propre édition pour être édité, c'est en fait s'autoéditer, avec l'idée d'être soi-même éditeur, ce qui peut rassurer au niveau psychologique : on se dit qu'en étant éditeur, on réussira à éditer ses romans. Encore plus si on s'occupe d'éditer les autres, c'est juste un manque de confiance de soi au départ, qu'on comble avec ce statut flamboyant d'être éditeur à part entière. L'avenir c'est d'étudier et de maîtriser l'écriture, tout simplement. Donc au boulot comme dirait notre cher Eric !

[Chasseuse de la Nuit]

C'est vrai qu'il y en a pléthore !
J'en présente une chaque mois, sur le blog, toujours à compte d'éditeur (sans sous à débourser donc !). Va voir, il y a peut-être celle qui te conviendra dedans...
A+

[Nathaliebed1]

Il est vrai que j'ai tendance de faire les choses à l'envers. Je vais d'abord l'écrire ce roman et ensuite on verra. Merci!