Le TGCM, c'est le bien. Je vais résumer ma pensée en deux lignes :
- L'important, ce n'est pas comment ça marche.
L'important, c'est ce que ça fait. -
Donnez à vos lecteurs le semblant vague d'une justification, et vous l'invitez à douter d'une vérité qu'il ne peut de toute façon pas expliquer rationnellement puisque, de toute manière, la magie, ça n'existe pas.
Ecrire de la fantasy, c'est être illusionniste... Le lecteur ne doit pas se poser la question de la source de l'illusion pour qu'il y trouve son compte. A présent, mettez votre illusion dans un contexte réaliste et réel, et votre lecteur sentira le malaise, la boule envahir sa gorge. Il y a quelque chose de bizarre, il ne se l'explique pas, et, si tout cela tient, si l'illusion est suffisamment forte, il ne se poussera pas à jouer les sceptiques et les rationalistes. Et de fantasy, nous passons à fantastique...
Un petit peu comme quand vous rêvez et que vous voyez un détail incohérent... Si vous entrez dans le jeu du détail, et l'admettez, alors vous ne vous réveillerez pas. En revanche, si quelque chose vous fait vous intéresser sur l'origine du détail, alors vous vous réveillez et reprenez pied avec la réalité...
Donc, vive le TGCM.
Au fond, la réalité, ça marche pareil. Exemple : prenons la question la plus bête de l'univers : D'où venons-nous en tant qu'êtres humains?
Réponse A - TGC spatial
Réponse B - TGC magique
Réponse C - TGC scientifique
Réponse D - TGC divin
Dans tous les cas, on ne sait pas la cause à 100% et notre vie n'en est pas bouleversée et on n'en parle jamais. Même principe si vous voulez appréhender le fantasy dans un roman et le rendre un maximum crédible. Personne ne sait. Et c'est comme ça. Point.
TG.
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Oh, et j'ajoute que je fais partie du syndicat laïc de la terre du milieu qui affirme haut et fort que Galadrielle et Feanor ont monté un complot pour soumettre les hommes aux âneries des elfes et à leur sagesse et panthéon bizarroïde et faramineux, lamentablement rapporté par le conteur propagantiste Tolkien. Aussi, je ne suis pas d'accord avec la version compté dans le manifeste du silmarillon et du seigneur des anneaux qui dépeignent les orcs comme des brutes épaisses alors qu'ils cohabitaient dans la nation pénible et aride du Mordor. Sauron, personnage mondain était après tout quelqu'un de très aimable, qu'on a dépeint comme une brute épaisse désincarnée et sans pitié. Il faisait partie du camp des perdants, et tout le monde sait que ce sont les gagnants qui écrivent l'histoire. L'anneau? Allons. Une expérience elfique qui a mal tourné. Vous avez entendu parler de Celebrimbor? Un savant fou qui se prenait pour l'inventeur de la poudre et qui a tout fait péter et transformé la montagne du destin en cratère rugissant... Gandalf, Radagast, Saruman? Des prédicateurs à la noix dévoués à convertir les masses. Le troisième s'est révolté, c'était un brave, le deuxième le plus fanatique, a fini par se planquer dans la forêt... Quant au premier, un ami des elfes... Qui s'est amusé à semer le doute chez tous les peuples sans exception de la terre du milieu.
Et ils voudraient nous faire croire à des Aulè, aux Valars pour réparer toutes leurs conneries... Non non, je proteste. Ce bouquin n'est qu'un tissu de mensonge destiné à émouvoir la populace.
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Pour résumer, m'sieurs dames, un mot : "pacte de lecture".
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