Nos antagonistes préfèrés. [Résolu]

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Chemindeplume
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Nos antagonistes préfèrés. [Résolu]

Message par Chemindeplume »

Voici le moment d'échanger sur les antagonistes qui nous ont marqué que ce soit au détour d'un livre, d'un film ou tout autre support.
Le but est de réflèchir sur ce qui a nous a séduit ou horrifié etc... pour éventuellement dégager une "recette de création de méchant"
D'ailleurs, l'antagoniste n'est pas forcément "méchant".


Alors, celui qui me vient naturellement c'est un vrai méchant avec un objectif de méchant. La personne a laquelle je pense est un sorcier dont on ne doit pas prononcer le nom...
Quand j'ai vu l'adaptation au cinéma, ben il m'a fichu la trouille (ouais je sais je suis facilement impressionnable ) Dans le film quand le gars retire son turban et que la tête de Voldemort est inscrustée dedans , c'est....brrr et en même temps, c'était super bien trouvé (moi je trouve).

Dans certains passages, il est décrit comme un révolutionnaire qui souhaite prendre le pouvoir, il est puissant, c'est une sorte de génie de la magie qui a mal tourné.

Bon d'autres me viendront surement.

A vous!! Quels sont vos personnages préférés et pourquoi?
Modifié en dernier par Kiwano le 13 nov. 2021 11:23, modifié 1 fois.
Raison : Question résolue
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Caco12011
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Re: Nos antagonistes préfèrés.

Message par Caco12011 »

Plusieurs me viennent à l'esprit. Mais honnêtement, le premier est Spyke. Je ne dirai pas d'où il est tiré, je verrai si d'autres personnes le connaissent.
C'est un vampire vêtu de noir et d'une longue cape en cuir. Il a les cheveux presque blanc, le visage très pâle mais n'est pas laid du tout. Ce que j'ai aimé dans ce méchant, ce sont deux choses:
La première, c'est qu'il est complètement déjanté. Il lui manque une fameuse case. Ca lui donne un côté cruel et dingue à la fois.
La seconde, il finit par changer. Il devient bon, et se sacrifie pour celle qu'il aime. Ca, si j'ai apprécié, c'est simplement parce que j'aime les histoires qui finissent bien.

J'en ai d'autres à l'esprit, mais je préfère laisser chacun s'exprimer sur le sujet.
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Lilou
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Re: Nos antagonistes préfèrés.

Message par Lilou »

Etant une grande amatrice de Harry Potter, c'est également le premier méchant auquel j'ai pensé !

Sinon, l'autre méchant qui me vient à l'esprit est le Raupéroden tiré de la saga "Autre Monde" de Maxime Chattam ! Un méchant sur lequel on ne peut avoir de contrôle, qui paraît être un obstacle impossible à franchir, et autour du quel tourne une grande part de mystère.
Pour moi c'est un peu le méchant idéal, on se pose la question de qui il est mais aussi de ce qu'il est, de comment il fait pour les repérer tout au long du livre.
« Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. »

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Re: Nos antagonistes préfèrés.

Message par Lilou »

LE Spike? Celui de Buffy ?
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Alcide
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Re: Nos antagonistes préfèrés.

Message par Alcide »

Beaucoup d'antagonistes me viennent en tête et il n'est guère facile de faire le tri là dedans tant je les apprécie tous... Bon faisons un semblant de classement tout de même. Par média - le plus simple et ça permet de faire varie les styles. Peut-être y verrons nous plus clair, ainsi... Et, par la même occasion, je vais essayer de diversifier les types.




Manga - Yagami Raito - Kira (Death Note) - Dans l'Artaserse de Metastasio, il est un personnage qui scande "Il est des vertus qui, une fois certaines bornes franchies se transforment en vice". Précisément... Ce protago/antago cède à la tentation du meurtre pour justifier un idéal vertueux, et ainsi sombre dans une spirale de folie de plus en plus marquée dans le roman, et, acculé, se retrouve confronté au sens de ses actes. C'est un personnage extrêmement intelligent qui calcule chacun de ses coups. Et il suscite le débat car si ses méthodes sont radicales, celles du protagoniste - ou devrais-je dire son opposant - sont parfois aussi peu conventionnelles. Il suscite le débat... Qui est le véritable gentil de ce manga; beaucoup disent que la seconde partie de ce manga est ratée... Certes, les personnages y ont moins de profondeur, mais le duo Kira/L qui tendait à nous montrer les contradictions du manichéisme primaire et à le railler en confondant souvent notions de bien et de mal se trouve encore complexifiée par un triptyque de personnages principaux et de personnages secondaires mus de leurs propres motivations.

Jeux Video - Le chevalier noir(fire emblem : path of radiance, radiant dawn) : Curieux... Mais je me suis laissé charmé par ce personnage un peu caricatural au premier abord, mais qui s'avère bien complexe une fois que l'intrigue de ces deux jeux avance. C'est un personnage qui, primo, a une certaine classe et qui a ce "petit" côté de mort personnifié lorsqu'il apparait sur le champ de bataille. C'est un de ces personnages qui nous suit comme protagoniste à visage découvert et comme antagoniste visage masqué... Il porte sur lui une histoire tragique et ne vit plus que par l'art des Armes et pour celui qui l'a pris en pitié, plus jeune, lorsqu'il était abandonné. Je ne m'étends pas sur le scénario... Mais ce que je retiens de ce personnage, c'est qu'il est l'incarnation de qualité poussées à l'extrême. La loyauté devient du fanatisme. Le détachement devient de la cruauté et de la froideur. Et finalement... Le gout de la bataille devient du suicide. Un personnage qui, au début, incarne la mort personnifiée et qui, peu à peu, au fur et à mesure que le protagoniste se construit, se déconstruit parce qu'au fond de lui il a logique, âme et, surtout, code de conduite.


Roman - Homais (Madame Bovary, Flaubert) : Soit c'est par bêtise... Soit c'est autre chose... En tout cas il fait mal... Très mal... Ce personnage est tout ce qu'il y a de plus "larve" dans le roman. Obséquieux, rationnaliste ("scientifique") à l'excès, devrais-je dire fanatique de la déesse Science, il représente l'être abject qui privilégie la méthode expérimentale sur patient (Pour faire avancer ladite science) au prix parfois (souvent, toujours?) de l'amputation, de la mort... Peu importes, si cela fait avancer la science... Je ne suis pas un expert de l'oeuvre, mais le fait de voir ce personnage s'en tirer parfaitement sans égratinure, même récompensé alors qu'il a provoqué plusieurs accidents dans le village - parmi eux le suicide d'Emma Bovary. Antagoniste? Difficile à dire, mais l'on est amené à le penser... Empêcheur de tourner en rond, certains? Toutefois, peut-être son absence aurait permis d'éviter nombre d' 'accidents' dans ce roman haut en couleur... La dernière phrase de ce livre vous retourne le coeur... Soit il est inconscient... Soit ce pharmacien là n'a aucune conscience. Tout de même... Il est mal-fortuit qu'il soit "innocemment" impliqué dans la plupart des incidents du roman. En réalité, je ne sais pas s'il s'agit du meilleur antagoniste de tous ceux que j'ai eu l'occasion de lire... Mais c'est le seul à avoir généré un tel sentiment de dégout en moi - Et ceci est une qualité quoi qu'on en dise. Le pire... C'est que ce personnage est l'un des plus crédibles qui soit.

Film - Le Jocker (The Dark Knight) : Un vrai de vrai, celui-là. Comment éprouver de la sympathie pour ce personnage... Et pourtant il fascine par son ultraviolence irrationnelle, par son côté marginal à l'extrême, par son côté de fou du roi... Ce personnage n'est pas sérieux... Il ne l'est jamais. Ses tueries sont accompagnées de ces sinistres éclats de rire, il prend plaisir à tirer le méchant de chaque être humain. Voilà, c'est peut-être là qu'il est le plus fascinant : Il tire le pire, l'antagoniste qui sommeille dans chaque personne sur son chemin en provoquant des conflits et des dilemmes dont l'issue nécessitera des sacrifices sanglants ("If untel is not dead in X minutes, I blow off a hospital...").

Théâtre - Méphistophélès (Faust, Marlowe puis Goethe) : Le diable, la tentation, on en serait presque séduit à la lecture de Goethe ou de Marlowe... Quel meilleurs antagoniste que ce filou trompeur et manipulateur, qui vous promet monts et merveilles, ment sciemment, déforme la vérité à l'exception d'une seule : qu'il s'emparera de votre âme à l'arrivée. Cet antagoniste est terrifiant parce qu'il représente le fossé au bout du chemin serti de joyaux... Il ne peut mourir... Il mène le personnage à sa gloire et le temps est là pour lui rappeler que le gouffre est proche... Ami du héros, fidèle serviteur, il le pousse à commettre certains forfaits, pour, d'un claquement de doigt, tout lui retirer. Ce que le héros sait, puisque lui même a signé ce pacte démoniaque de son plein gré. Méphisto est la promesse de la damnation de l'homme et l'incarnation de l'éphémère toute glorieuse qu'elle soit de sa vie.

Le lecteur/spectateur, à mon avis, doit ressentir quelque chose pour l'antagoniste lorsqu'il tombe ou est triomphant... Méphisto nous amuse et nous terrifie au plus profond de nous même, le jocker nous laisse incrédule et horrifié, Homais nous dégoute et nous rend cynique - Bouh ! C'est mal - , le chevalier noir nous terrifie mais on l'admire - parce que tout de même, il a une certaine classe, -, quant à Kira, on éprouve à la fois de la pitié et de la sympathie pour lui... Un antago a un impact fort directement tandis que le protago peut-être découvert progressivement

Beaucoup de blabla et du varié, mais il y a de quoi réfléchir ^^ ... Et bien entendu, ces opinions ne concernent que moi. Pour toute clarifications, ne pas hésiter à me demander.

(Je sens que je vais passer pour un fou, d'ici peu...)

Snif... J'ai le sentiment d'en avoir oublié pleeeeeeinnn ...
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MissTick
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Re: Nos antagonistes préfèrés.

Message par MissTick »

Alors caco fan de Buffy? Ah non? C'est juste Spyke? C'est vrai qu'il lui manque une case! :D

Pour ma part, j'aime beaucoup le personnage de Magister de la saga Tara Duncan. Il a une volonté de fer, il a beau se faire contrer il revient toujours à la charge avec des plans imbriqués dans d'autres plans... Il est également très humain, dévoré par un amour improbable et une jalousie maladive. Ce que j'apprécie également, c'est son idée fixe qui est très rationnelle finalement. On lui donnerai presque raison des fois.
Le côté mystérieux a aussi un grand rôle : en dix tomes de parus et malgré quelques maigres indices, il est totalement impossible de deviner sa véritable identité.
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Symphonie
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Re: Nos antagonistes préfèrés.

Message par Symphonie »

Hmmmm... dur de choisir :

Mangas ; Kira, dans Death Note. Jusqu'à la fin, j'étais partagée entre l'envie de le voir gagner et l'envie de le voir se ramasser lamentablement :D
Father et les Homonculus, dans FullMetal Alchemist. Bon sang, j'ai réussi à pleurer pour la mort d'un des méchants !
Luxus et Gellal dans Fairy Tail, c'est rare de me faire adorer des personnages que j'ai détesté du premier coup d'oeil^^

Livres :
Cersei et Joffrey Lannister, dans le trône de fer. Ils sont cinglés !
... D'une façon générale, la quasi totalité des personnages du trône de fer...
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Chasseuse de la Nuit
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Re: Nos antagonistes préfèrés.

Message par Chasseuse de la Nuit »

Il y a les grands classiques : Javert qui veut la peau de Valjean (et pas de Roger Rabbit, hein), et que dire de Julien Sorel, plutôt gentil gars au début, mais qu'une ambition démesurée et la fierté va transformer. Dorian Gray n'est pas non plus un mauvais type, au début, mais la jalousie envers son portrait le changera en monstre assassin.
Déjà cité, le Joker, un vrai méchant celui-là !
Les contes de fées en sont truffés, pour faire passer un message auprès des enfants (ne pas parler aux inconnus, ne pas mentir, etc.) : l'ogre, la sorcière, la méchante reine...
En fait, on est entouré de méchants, y'en a partout !

J'ai failli oublier : Tintin et Rastapopoulos ! Toute mon enfance !
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Simon
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Re: Nos antagonistes préfèrés.

Message par Simon »

Salut.

Mes antagonistes préférés se situent principalement dans les œuvres de David Gemmel. En effet, ses personnages sont crédibles et très bien travaillés. Et de tous les antagonistes qu'il mit en scène, je préfère Le Moïdart : père d'un des héros, cruel, pragmatique ... On connait sa cruauté. Au début du Cavalier de l'Orage (tome 4 Cycle Rigante ), on le déteste. Il bat son fils, il extermine le peuple rigante etc ... On dit qu'il tua la mère de ce fils-là et bien d'autres choses horribles.
Or, à la fin de l'histoire, il ressort victorieux. C'est le héros des Rigante, c'est le puissant seigneur admiré. Et pourtant, il n'a pas changé : il sait juste tirer profit des situations. Très calculateur et pragmatique donc, il laisse un goût amer au lecteur : lui, l'un des grands méchants du roman, tire le mieux son épingle du jeu.

Voilà, sinon j'apprécie comme MissTick Magister, pas mal et très humain.
La beauté de l'art littéraire est de faire surgir du néant des scènes, de les faire venir au monde avec la seule puissance des mots. Dès lors, peu importe ce qui est vrai ou non : ça existe.
Geneviève Brisac
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Saliane
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Re: Nos antagonistes préfèrés.

Message par Saliane »

ben celui qui me vient à l'esprit c'est celui dans le silence des agneaux, hannibal lecter......
on n'a quasi pas envie qu'il meurt à la fin du film, c'est horrible d'en arriver à penser cela d'un homme pareil, ou alors c'est moi qui suis complètement déjantée!!!! :lol: :lol: :lol:
Verrouillé