La quantité ne peut se faire sans qualité et il faut fuir absolument le "remplissage".Sirolan a écrit :Merci GlObus pour la méthode.
Quand on est novice ce type de calcul permet de mieux situer ses écrits.
Donc si je suis les commentaires et explications du forum, il est préférable de proposer un roman à 150-180 pages plutôt que de faire du rembourrage pour atteindre les 250 fatidiques afin que l'œuvre est de la main. Le fait de l'écrire je trouve cela idiot, mais dans ma bibliothèque je ne compte que très peu de romans en dessous des 200 pages (la moyenne se situe entre 300 et 400 pages pour des formats 14x22 ou 15x21)
Pourrais-je parler de barrière psychologique ou n'est-ce pas encore qu'une idée préconçue ?
De mon côté je rédige un synopsis et l'articule en chapitre, après je me fixe un certain nombre de pages par chapitre que je respecte plus où moins. Je compte en moyenne 10 pages (10*1700 caractères espaces compris) par chapitre, sachant qu'un chapitre = Une action / une phase de l'histoire, a toi de prévoir 25 à 30 actions / phases à ton histoire et la question du nombre de pages ne se posera plus. Dans mon séquencement des chapitres j'ai constaté que j'avais parfois la nécessité d'insérer une action 'd'attentes" entre deux chapitres intensif pour augmenter le suspens, rompre la précipitation et éviter que l'histoire "coule de source". Si le héro cherche de la nourriture et qu'il trouve un cerf à tuer le chapitre suivant on y crois moins que s'il passe un chapitre entier à mourir de faim à la recherche d'une proie ;-) Ces chapitres sont généralement un peu plus court, ils présentent le risque d'être "en trop". C'est le point qui m'a posé le plus de difficulté.
En ce qui concerne le nombre de page, c'est aussi une affaire de goût, en temps que lecteur, je n'aime pas les romans court car je n'ai pas le temps de rentrer dedans. Je préfère nettement les pavés de 450 - 500 pages qui me permettent de vivre avec les héros plus longtemps. Pour moi, il est intéressant de créer un environnement et une ambiance et de laisser le lecteur en profiter, juste ce qu'il faut pour qu'il se mettent à regretter que "bientôt le livre sera fini". Par contre cela ne marche que si le suspens est suffisamment présent pour que le lecteur soit obligé "malgré lui" d'avancer jusqu'au dénouement.
