Mario a écrit :J'ai juste mis le point sur le rythme.
Oups. Mon exemple n'avait pas de rapport précis avec ce que tu avais écris. J'illustrai par rapport à la question initiale d'isis_bnu, et pour la rassurer quant à ses chapitres de 1200 mots.
Égaliser ou varier la longueur des chapitres ?
En fait, je vois un roman comme une symphonie, avec des mouvements.
Certains sont lents, d'autres plus enlevés, certains sont courts, d'autres plus longs, certains sont syncopés, d'autres fluides, ...
Au-delà des contraintes formelles strictes liées à un style particulier (voir par exemple la poésie classique avec ses contraintes de rimes et de métrique), je crois qu'il faut considérer toutes ces caractéristiques comme autant de paramètres sur lesquels on peut jouer pour produire une œuvre.
Je n'ai pas de règle à ce sujet, pour mes propres productions. Comme pour la musique, je ressens, je vois comment ça rend, et j'adapte en fonction. Je ne cherche pas à faire rentrer dans un moule préétabli : j'écoute aussi ce que mes personnages et l'histoire tentent de me dire, de me faire découvrir. Je n'essaie pas de contraindre à tout prix le ruisseau qui descend de la montagne dans un canal que j'aurais creusé : je laisse le courant choisir sa route. Cela me mène régulièrement sur des territoires inattendus, et c'est très bien comme ça.
Cela fait de moi une jardinière bien plus qu'une architecte, et cela me correspond bien.
D'autres auront besoin de plus de structure, et c'est très bien aussi.
Il convient donc, isis_bnu, que tu te connaisses sur ce point. Toi seule peut répondre à cette question.
Mais en tout cas, remplir pour remplir, non. Ça n'a pas de sens. On n'est plus à l'école où la rédaction doit faire 4 pages, et où on délaye pour coller au format.

Je pense que te frotter au Détrôné te fera du bien : la contrainte de devoir tenir entre 450 et 500 mots impose des choix, notamment celui d'élaguer ce qui n'est pas primordial pour le récit.
