Les sept niveaux du roman

Une mine d'informations et de conseils pour toutes les étapes de la construction d'un roman: du travail préalable, avant l'écriture proprement dite, à la publication
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Mario
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Les sept niveaux du roman

Message par Mario »

LES SEPT NIVEAUX DU ROMAN
Vous avez décidé d’écrire des romans, du moins déjà un premier. Ce matin en vous réveillant cette décision illumine le ciel de votre futur avec plus de force encore. Vous voulez exprimer votre univers et le partager. Tout ce qui vous touche, vous enchante ou vous révolte. Oui, c’est bien décidé, vous allez écrire des romans.

Si vous aviez choisi d’apprendre la guitare, faire de la peinture à l’huile, courir le prochain marathon de votre ville, tapisser votre salon, monter un meuble en kit, construire un niveau Tomb Raider, faire une série de photos sur les moineaux du jardin, ou tout simplement réaliser une nouvelle recette lue dans un magazine, vous auriez été dans le même cas de figure que l’écriture d’un roman : celui d’apprendre avant tout les bases pour réaliser votre projet.

Ce qui inclut un temps de préparation et d’étude obligés, court ou plus long suivant votre domaine de prédilection.

Il est indispensable de connaître toutes les parties composant l’ensemble de votre projet, et de les maîtriser pour le réussir pleinement. Si vous êtes vraiment passionné et que c’est une de votre raison de vivre, sinon la raison principale, il va falloir consacrer un temps à l’étude. Et investir un peu d’argent pour acquérir les livres contenant des informations précieuses, qui vous permettront d’avancer plus vite.

Bien entendu vous trouverez déjà des informations sur Internet, mais il est toujours bon d’en savoir plus, et les livres peuvent vous apporter ce que vous recherchez. En sachant qu’un livre ne révèle pas tout, il faudra miser sur un deuxième qui renfermera des informations complémentaires et inédites, et un troisième, etc.

Il y a aussi l’analyse personnelle qui permet de cerner les sujets en rapport avec votre projet, mais elle ne suffit pas toujours, pour la simple raison que vous risquez de louper des choses, car vous ne pouvez pas penser à tout. Bien sûr une analyse pourra être suffisante mais il manquera parfois ces petits détails ignorés qui donnent du relief et de la crédibilité, petits détails obtenus par la lecture de livres sur l’écriture, de romans évidemment, le visionnage de films, et surtout le vécu personnel sur le terrain.

Mais il n’est pas non plus nécessaire de tout savoir pour écrire un roman. Vous pourrez déjà vous en tirer à bon compte avec ce qui suit. Je vais vous exposer ce qu’il faut acquérir pour mener à terme votre projet dans les meilleures conditions, en vous révélant les informations indispensables. Cela dépendra évidemment de votre assiduité et de votre persévérance.

LE PREMIER NIVEAU

Un roman c’est une suite de phrases. Et les phrases ce sont des mots, des verbes, des adjectifs, etc. Le tout obéit à des règles bien précises qui sont celles de l’orthographe, de la grammaire et de la conjugaison.

Cela fait partie de la langue française, qui comme toute langue est une œuvre d’art contenant l’harmonie et l’équilibre qui permettent de mettre en forme ses pensées. De comprendre le monde, se comprendre, et surtout de communiquer avec les autres.

Écrire les mots justes, accorder les verbes, etc., c'est déjà un premier pas vers la maîtrise de l'écriture. On pose les pierres qui bâtiront le texte. Avec la satisfaction de savoir qu’on écrit sans fautes à ce niveau, ce qui est déjà une chose appréciable.

N’oubliez pas votre décision sans appel : devenir écrivain ! Alors pas de propos tels que : « Moi et l’orthographe on est fâchés. » Il existe une multitude de sites, il ne vous reste plus qu’à cliquer dessus.

LE DEUXIEME NIVEAU

Les phrases d’un roman, c’est le style d’un auteur ou d’une auteure. Sa façon naturelle de penser ordonnée en phrases construites avec une ponctuation. Le tout influencé par son caractère, sa personnalité, sa vision du monde, ses humeurs du moment aussi.

C’est par le style que l’on découvre un roman. Il est à la fois la dynamique et le rythme qui véhiculent le sens à travers une histoire. La dynamique des phrases et le rythme des paragraphes, des scènes et des chapitres.

Il est indispensable de le définir au départ : écrire court en allant à l’essentiel ; écrire long en développant ; écrire l’essentiel mais en développant un peu (toutes les combinaisons sont permises). Mais une fois le style défini, il faudra s’y tenir du début à la fin. Et ne plus en changer.

Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde. Certains lecteurs aiment les développements, ils vous reprocheront de ne pas détailler les descriptions, les personnages ne seront pas assez approfondis à leurs goûts. Ce n'est pas pour autant que votre roman ne tiendra pas la route.

Vous avez choisi court, n'étoffez pas, vous créeriez des déséquilibres. Il y aura toujours des lecteurs amoureux de votre style, ne vous inquiétez pas.

Pareil si vous développez, il y aura des lecteurs qui vous reprocheront de rallonger, de faire durer. Laissez-les critiquer ! Du moment que vous écrivez juste à tous les niveaux, et que votre histoire est passionnante, gardez votre format. Après tout c'est ce que vous avez choisi et qui vous plaît. Là aussi, il y aura des lecteurs qui s'immergeront dans votre récit avec délectation.

Le style dépend de la syntaxe, la façon d’ordonner les mots et les phrases (principales, subordonnées, etc.).

On parle aussi de style direct, indirect, indirect libre et narratif.

http://urlz.fr/3vA2

Le style dépend aussi de la stylistique, la façon de tourner les phrases en évitant les lourdeurs, les répétitions inutiles. Ceci pour obtenir des phrases dynamiques qui s’enchaînent avec fluidité.

Vous pouvez écrire en phrases courtes (une à deux informations par phrases) ; en phrases longues (plusieurs subordonnées donc trois informations ou plus par phrases) ; en alternant les deux (mais en gardant un format, par exemple : entre deux et quatre informations par phrase).

Cela dépendra de votre façon naturelle de penser. Vous pensez d’une certaine façon, forcément vous écrirez en décalquant vos pensées, en les recopiant. Pour améliorer votre façon d’écrire, il faudra améliorer votre façon de penser. Ce qui se répercutera sur votre façon de parler.

Cela dépendra aussi du choix du style pour l’histoire : pour un polar on peut écrire en phrases courtes ; pour un roman psychologique, on peut opter pour des phrases longues qui développeront les états d’âme. Toutes les combinaisons pour tous les genres sont permises. A vous de voir.

Le style est malléable. Plusieurs possibilités sont valables. La meilleure possibilité reflétera votre façon naturelle de penser. Elle surgira dans le premier jet, rien ne vous empêchera de l’améliorer ici et là.

Mais ne cherchez pas non plus ce qu’on appelle la perfection en remaniant plusieurs fois. Si votre jet est bon, gardez-le !

Basez-vous toujours sur celui qui raconte et pense l’histoire. Si c’est vous, donc l’auteur ou l’auteure, vous avez le choix : adoptez un langage littéraire, populaire, journalistique, ou poétique (récit écrit à la 3e personne).

Si c’est le personnage principal, donc le personnage qui parle et pense, le style devra refléter son caractère, sa personnalité, sa façon de penser (récit écrit à la 1ère personne).

Il existe pratiquement une infinité de possibilités pour écrire une scène, que ce soit pour placer les informations, choisir la ponctuation, etc.

Un exemple de récits différents tiré de deux traductions d’Alice de l’autre côté du miroir de Lewis Carroll :
Oh ! Kitty ! ce serait merveilleux si on pouvait entrer dans la Maison du Miroir ! Faisons semblant de pouvoir y entrer, d'une façon ou d'une autre. Faisons semblant que le verre soit devenu aussi mou que de la gaze pour que nous puissions passer à travers. Mais, ma parole, voilà qu'il se transforme en une sorte de brouillard ! Ça va être assez facile de passer à travers… ” Pendant qu'elle disait ces mots, elle se trouvait debout sur le dessus de la cheminée, sans trop savoir comment elle était venue là. Et, en vérité, le verre commençait bel et bien à disparaître, exactement comme une brume d'argent brillante.
Un instant plus tard, Alice avait traversé le verre et avait sauté légèrement dans la pièce du Miroir. Avant de faire quoi que ce fût d'autre, elle regarda s'il y avait du feu dans la cheminée, et elle fut ravie de voir qu'il y avait un vrai feu qui flambait aussi fort que celui qu'elle avait laissé derrière elle. “ De sorte que j'aurai aussi chaud ici que dans notre salon, pensa Alice ; plus chaud même, parce qu'il n'y aura personne ici pour me gronder si je m'approche du feu. Oh ! comme ce sera drôle, lorsque mes parents me verront à travers le Miroir et qu'ils ne pourront pas m'attraper ! ” Ensuite, s'étant mise à regarder autour d'elle, elle remarqua que tout ce qu'on pouvait voir de la pièce quand on se trouvait dans le salon était très ordinaire et dépourvu d'intérêt, mais que tout le reste était complètement différent.

Oh Kitty, ce serait merveilleux d'entrer dans la Maison du Miroir ! Je suis sûre qu'il y a — oh ! de si jolies choses à l'intérieur ! On dirait qu'il y aurait un moyen de se faufiler à l'intérieur, d'une manière ou d'une autre, Kitty. On dirait que la glace serait devenue souple comme de la gaze, et qu'on pourrait passer à travers. Mais, voilà que ça se transforme en une sorte de buée maintenant, saperlipopette de jarnigodon ! Mais on passe à travers comme rien...
Quand elle prononça ces paroles, elle se trouvait sur le dessus de la cheminée, sans vraiment savoir comment elle était arrivée là. Et, assurément, la glace commençait à fondre en une scintillante buée argentée.
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Alice avait traversé la glace et, d'un saut léger, elle était entrée dans la pièce de la Maison du Miroir. Aussitôt, elle regarda s'il y avait un feu dans la cheminée, et elle fut enchantée d'en voir un, dont les flammes ne flamboyaient pas moins que celle du foyer qu'elle avait laissé derrière elle. « Donc, j'aurais aussi chaud ici que dans la pièce d'avant, pensa Alice : plus chaud, en fait, parce que ici, il n'y a personne pour me gronder si je m'approche trop près du feu. Oh, on va rire quand ils me verront de l'autre côté sans pouvoir m'attraper ! »
Elle fit alors le tour de la pièce et remarqua que, si tout ce qu'on pouvait voir, depuis la pièce d'avant, était assez banal et sans intérêt, tout le reste, en revanche, était aussi différent que possible.
Vous trouverez des sites et livres sur la stylistique dans Google. Le mieux c’est de lire des romans et d’analyser le style (des Totallies spies à Proust, en passant par Simenon et qui vous voudrez).

Les meilleurs livres de base pour capter les secrets du style sont les livres pour la jeunesse de 7 à 12 ans et plus : Le club des Cinq, Sabrina l’apprentie-sorcière, Buffy, X-Files, etc. Une fois ce type de styles assimilé, vous pourrez passer à plus complexe. Mais attention ! simplicité du style ne veut pas dire facilité. Dans certains cas il est plus difficile d’écrire court et simple que long en développant.

LE TROISIEME NIVEAU

Les phrases reposent sur une structure, je devrais dire des structures. La structure principale est celle sur laquelle se déroule l’histoire, à savoir les trois actes qui sont : l’exposition, le développement et le dénouement.
Acte 1 – Exposition
Partie 1

Acte 2 – Développement
Partie 2
Partie 3

Acte 3 – Dénouement
Partie 4

Chaque partie est égale en durée (en règle générale).

Suivant l'histoire, on peut modifier ce schéma : l'Acte 2 peut être composé de plusieurs parties.
On peut aussi définir plusieurs Actes entre l'Acte 1 et 3.
Ce sera toujours suivant le sens de l'histoire et du chapitrage qu'elle génère.

Dans tous les cas, l'Acte 1 et 3, donc l'exposition et le dénouement (quand débute l'histoire et comment elle finit), peuvent être imaginés assez facilement
Par contre, l'Acte 2 et donc le développement de l'histoire (toute la partie centrale), est plus difficile à mettre en place. Cela dépendra surtout des idées qui surgiront et qui décideront des scènes appropriées.

LES 7 SCENES MAJEURES

Il peut évidemment y en avoir moins ou plus, ce sera encore une fois suivant le sens de l'histoire, et la façon dont elle se déroule.

J'expose le principe que vous pourrez modifier après comme bon vous semble.

Si vous analysez des films, vous les retrouverez immanquablement.

J'ai mis "scènes" au pluriel, mais il peut aussi n'y en avoir qu'une seule parfois.
Ce sont la ou les scènes qui s'intercalent entre les sept scènes majeures.

Acte 1
scènes
Incident déclencheur
scènes
Pivot 1

Acte 2
Partie 1
scènes
Nœud dramatique 1
scènes
Pivot central
Partie 2
scènes
Nœud dramatique 2
scènes
Pivot 2

Acte 3
scènes
Climax
scènes

L'INCIDENT DECLENCHEUR

Il intervient en général dans l'Acte 1, au moment de l'exposition ; dans les films il se produit dans les premières minutes.
C'est la scène qui va lancer l'histoire et perturber la vie du protagoniste. Tout allait bien dans le meilleur des mondes, et soudain quelque chose se passe, et sa vie se trouve bouleversée.

LE PIVOT 1

C'est la scène qui va projeter véritablement le protagoniste dans l'aventure. Il est obligé de suivre le mouvement, il ne peut pas retourner en arrière.
Elle termine l'acte 1 et ouvre l'Acte 2 avec le développement.

LE NOEUD DRAMATIQUE 1

C'est une scène qui arrive au milieu de la partie 1 de l'Acte 2, et qui relance l'histoire, au moment où elle aurait tendance à perdre sa vitesse de croisière et sa tension.
Il peut y avoir plusieurs nœuds dramatiques, mais il est préférable d'en faire ressortir un par rapport aux autres.
Il ne faut pas non plus saturer en nœuds dramatiques, au risque de ne plus être crédible.

LE PIVOT CENTRAL

C'est le milieu de l'histoire. En général c'est une pause pour le protagoniste, il reprend des forces, fait le point, révise son objectif pour mieux repartir.

LE NOEUD DRAMATIQUE 2

Même explication que pour le nœud dramatique 1. Il intervient au milieu de la partie 2 du développement. Mais il devra être encore plus fort que le premier. Normal, puisque le suspense et la tension doivent sans cesse progresser en augmentant.
Le protagoniste doit être encore plus en danger, tout semble perdu, il ne voit pas comment s'en sortir (je donne un exemple, à vous de déterminer votre scène).

LE PIVOT 2

C'est une scène où le protagoniste a trouvé un indice ou résolu un problème, il a réussi à se libérer ou il a franchi un obstacle crucial ; le développement avec toutes ses péripéties est fini, le protagoniste est projeté dans le dénouement de l'Acte 3 où tout s'accélère et va se résoudre.

LE CLIMAX

C'est la scène la plus intense où le protagoniste et l'antagoniste s'affrontent dans un dernier combat décisif. Et où toutes les questions trouvent leurs réponses (ou presque).

Le but n'est pas de suivre scrupuleusement ces sept scènes. Je le répète, fiez-vous au déroulement de votre histoire, voyez comment les choses se combinent.
Et vérifiez ensuite si ces sept scènes apparaissent si possible au bon endroit, pour assurer un équilibre, un rythme et une harmonie à votre histoire.

Repérez ces scènes dans des films, et comment elles permettent d'enchaîner l'histoire et donc l'intrigue en les articulant de façon logique et naturelle.

Site complet qui explique la structure :

http://www.atelier-icare.net/narration.php
Puis il y a la structure des chapitres qui découpent l’histoire en plusieurs parties. Ces parties doivent être plus ou moins du même format. N'écrivez pas des chapitres de longueurs inégales, par exemple un chapitre de dix pages et un autre de trois pages, vous casseriez le rythme.

Le prologue, le premier et le dernier chapitre et l'épilogue peuvent être courts. Dans certains romans, le premier chapitre très court lance déjà l’histoire avec l’élément déclencheur, pour plonger le lecteur tout de suite dans le tourbillon des situations conflictuelles.

On arrive à la structure du paragraphe. On distingue le paragraphe explicatif, il y a quatre types : a priori, a posteriori, a contrario, a simile.

http://www.sculfort.fr/articles/ecrire/ ... raphe.html

Et le paragraphe narratif, utilisé principalement en roman, qui comporte donc la narration et la description, mais aussi parfois l’explication. Cette dernière peut prendre la forme des quatre types ou s’intégrer dans la narration ou un dialogue de façon libre.

On termine avec la structure de la phrase, donc la syntaxe, avec quatre types de phrases : déclarative, interrogative, exclamative, impérative.

http://www.scalpa.info/fr_gram_phrase_type.php

Et quatre formes : positive-négative, active-passive, neutre-emphatique, personnelle-impersonnelle.

http://urlz.fr/3vzY

Une méthode pour structurer :

http://www.galerie-photo.com/spri-prese ... plome.html

LE QUATRIEME NIVEAU

Les phrases véhiculent un sens qui va tisser une intrigue. Il existe plusieurs types d'intrigues et autant d'intrigues que d'histoires. Le mieux est encore de voir des films et de noter les plans, ainsi vous aurez plusieurs modèles et une liste complète de tous les types d’intrigues.

Lisez les résumés de films dans les programmes télé, les critiques de films sur le Net. Les résumés de films que vous avez vus, pas ceux que vous désirez voir. Il ne faut jamais lire un résumé, vous devez découvrir le film, d’ailleurs dès le début il est conçu pour vous surprendre. Un résumé vous donnera des informations qui peuvent gâcher certains effets de surprise. Après c’est vous qui voyez.

Vous déterminerez rapidement ce qu’est une intrigue linéaire, double, en boucle, etc.

Résumez chaque histoire en une phrase, qui contiendra la présentation du protagoniste, son but et l'antagonisme ou l'antagoniste. C'est le pitch sur lequel gravitent toutes les scènes, le fil directeur de l'histoire qui porte l'intrigue.

Un exemple de pitch contenant le but et l’antagonisme serait :
Indiana Jones part à la recherche de l’Arche perdue mais elle est aussi convoitée par les Nazis.

Après vous avez le pitch plus étoffé avec plusieurs phrases, qui vont cerner les parties importantes de l’histoire. Par exemple en trois phrases : une phrase pour l’exposition, une pour le développement, une pour le dénouement. Disons une dizaine de phrases.

Puis c’est le synopsis court qui résume l’histoire dans ses grandes lignes.

Et le synopsis long qui détaille l’histoire, disons trois à quatre lignes par chapitre.

La grande question : Faut-il faire un synopsis ? Obligatoirement oui après l’écriture du roman. Il vous servira à présenter l’histoire à un éditeur, qui la survolera pour avoir une idée du contenu.

Avant d’écrire le roman ? Vous avez le choix. Vous pouvez résumer votre histoire en quelques phrases. Ou alors la résumer sous forme de notes. A vous de voir.

Vladimir Propp a donné la clé des contes et donc des histoires de tous styles dans lesquelles on retrouve le schéma des actants :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Morphologie_du_conte

De même, Christopher Vogler expose les différentes étapes sur lesquelles s’articulent les intrigues :
http://urlz.fr/3whB

Et John Truby offre une méthode en 22 étapes dans son Anatomie du scénario :
http://www.destination-futur.fr/chroniq ... ohn-truby/

Il existe d’autres sites mais le mieux est d’acquérir les livres. Ce qui n’est pas indispensable, vous pourrez déjà avoir une idée avec les informations données dans cet exposé, et détailler en approfondissant les thèmes. Mais… :-)

Veillez à poser chaque fois les six questions essentielles qui cerneront immédiatement toutes les facettes de la logique d’une scène : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

Ce qui compte avant tout, c’est l’histoire qui naîtra dans votre esprit. Elle portera en elle le plan et les scènes. L’important c’est de ne pas déborder, rallonger inutilement, sous prétexte qu’un nombre important de pages à lire donne du poids à l’histoire. Ce serait une erreur.

LE CINQUIEME NIVEAU

Une histoire se découpe en scènes. Un chapitre est constitué d’une ou plusieurs scènes (cela dépendra de l’histoire et de votre choix pour la chapitrer).

Le scène fait partie des structures mais elle demande un niveau à part, car elle représente le centre stratégique de votre roman. C’est la brique de l’édifice, qui se place entre la structure de la phrase et du paragraphe, et la structure des chapitres et des trois actes.
Phrases – paragraphes – scènes – chapitres – 3 actes
Une scène doit révéler les personnages, apporter des informations, faire avancer l’histoire.

Chaque scène a un but en rapport avec le but principal de l’histoire.

Par exemple : Indiana Jones part à la recherche de l’Arche perdue. C’est le but principal de l’histoire.

Avec le but principal, vous aurez des buts secondaires, par exemple : Dans un chapitre Indiana Jones doit s’évader d’un tombeau où il est enfermé.

Mais le but principal doit toujours servir de moteur et de fil directeur pour toutes les scènes, même si des fois il est mis momentanément en arrière-plan au profit d’un but secondaire.

Il est recommandé de donner l’essentiel d’une scène : entrer le plus tard possible et en sortir le plus tôt possible.
Mais rien ne vous empêche d’étoffer, de peaufiner, du vous éterniser, du moment que votre récit est captivant. Et suivant le choix de votre style.

La seule règle : Ne jamais ennuyer le lecteur.

Blake Snyder dans son livre Les règles élémentaires de l’écriture d’un scénario recommande de boucler une histoire en 40 scènes : 10 pour l’exposition, 20 pour le développement, 10 pour le dénouement. Ceci pour avoir un format de base qui évitera de déborder dans des longueurs inutiles.

Après il existe des films comportant une centaine de scènes (pouvant se dérouler en 3 actes).

Certains films ont plusieurs actes : par exemple acte 1 (exposition), actes 2, 3, 4, 5 (développement), acte 6 dénouement. Là aussi, cela dépendra de votre histoire et de votre choix pour découper et chapitrer l’histoire. C’est vous qui voyez mais votre découpage doit être justifié. Ne faites pas huit actes parce que ça fait bien, basez-vous sur le déroulement de votre histoire.

http://www.ecrire-un-roman.com/forum-ec ... =55&t=1543

LE SIXIEME NIVEAU

Les phrases et les scènes vont mettre en jeu des personnages. Ce sont eux que le lecteur va suivre au cours de l’histoire, à travers les périples et les rebondissements.

Quel que soit le genre, de la SF au thriller, en passant par l’heroic fantasy ou la comédie, que l’histoire se déroule sur une station spatiale ou au cœur du Moyen Age, on retrouvera toujours les sentiments et les conflits humains : l’amour, la haine, la jalousie, la cupidité, la bravoure, etc.

Il y aura un personnage principal, un protagoniste, qui peut être humain animal ou autre. Il peut y avoir deux personnages principaux d’intérêt égal ; voire plusieurs, auquel cas ils seront tous au même niveau ou alors un ou deux ressortiront.

Il y aura un antagonisme, une force qui s’oppose au protagoniste, en général un antagoniste, qui poursuivra le même but ou un but opposé.

Dans tous les cas ils obéiront à trois choses : le physique (l’apparence extérieure), le psychique (le caractère et la personnalité), le social (les relations avec les autres).
Observez les personnes de votre entourage. Chacun a sa façon d’être et de paraître, de s’exprimer, avec sa vision du monde et de la vie.

Quand vous créez un personnage, déterminez quel est le premier trait caractéristique qui ressort.
Ce qui vous paraît cohérent dans son comportement quotidien.
Ce qui est incohérent, bizarre, un paradoxe avec sa personnalité, et qui le rend intéressant et unique.
Il a une façon à lui de ressentir les choses, de vivre les émotions.
Trouvez-lui un ou plusieurs détails qui le démarquent des autres.

Examinez son passé. Son enfance. Ses joies et ses traumatismes : ils se retrouveront dans sa vie d’adulte.

Un personnage se caractérise par deux choses : ce qu’il cherche à fuir ; ce qu’il cherche à atteindre.

Vous avez les extravertis, introvertis, sanguins, mélancoliques, colériques, flegmatiques, sensitifs, réflexifs, émotifs, intuitifs, cerveaux droits, cerveaux gauches, maniaques, paranos, sociopathes, psychopathes, dépressifs, anxieux, névrotiques, etc. (approfondissez dans Google).

A savoir qu’il y a rarement des types de personnages purs, un personnage aura les traits de plusieurs types, à des proportions variées.

CHOISIR JE OU IL ?

JE (à la 1ère personne)

Il s’agit du personnage principal.

Les avantages :
- Vous êtes au cœur du personnage, dans son intimité.

Les inconvénients :
- Vous ne pouvez voir que ce que le personnage voit, et capter les informations seulement connues de lui seul.

Vous n’avez que deux possibilités d’écriture :
- Le personnage (JE)
- Les parties de son corps

Exemple :
Jetraverse la route. A force de marcher, j'ai mal aux pieds.

IL (à la 3e personne)

Il s’agit du personnage principal (vu de l’extérieur) et des autres personnages.

Les avantages :
- Vous survolez tous les personnages.
- Vous allez d’un lieu à un autre.
- Vous n’avez pas de restrictions au niveau de la diffusion des informations.

Les inconvénients :
- Vous êtes « en dehors » du personnage.

Vous avez trois possibilités d’écriture :
- Le nom du personnage
- Le personnage (IL)
- Les parties de son corps

Exemple :
Johnny traverse la route. A force de marcher, il a mal aux pieds. Peu importe, il est décidé à retrouver Lili.

LE JEU DU PERSONNAGE PRINCIPAL :

Vous avez deux possibilités :
- Le personnage est l’auteur, donc il réagit comme lui aux situations.
- Le personnage n’est pas l’auteur. Le personnage réagit selon son caractère propre.
- Le personnage n’est pas l’auteur. Le personnage réagit selon son caractère propre mais aussi avec le caractère de l’auteur.

A vous d’évaluer les proportions.

LE SEPTIÈME NIVEAU

Il concerne l’entraînement quotidien.

Entraînez-vous à analyser en détail tous les sujets possibles : les ensembles, les sous-ensembles, les parties qui les composent.

Classez-les dans un ordre logique de perception et de déroulement. Ce qui vous apprendra à bien ordonner les choses. Et vous permettra de les écrire avec clarté.

Vous améliorerez ainsi votre façon de penser, qui se répercutera sur votre façon d’écrire et de parler. Les trois sont liés.

Surfez sur les sites de psychologie, il ne s’agit pas de passer un doctorat mais d’acquérir des notions qui seront utiles pour comprendre vos personnages, et les gens autour de vous (ce qui peut aussi aider dans certaines situations conflictuelles de la vie quotidienne).

LA NOVÉLISATION

Vous avez l’ADAPTATION, on tourne un film d’après un roman. En général on garde les grandes lignes de l’histoire, on enlève et on rajoute des scènes, on modifie parfois les personnages, etc.

Et vous avec la NOVÉLISATION, un auteur choisi écrit le roman d’après le scénario, et ceci après la sortie du film sur les écrans. Donc le film est déjà tourné et dans la boite comme on dit.

C’est le plus intéressant car avec le roman, vous avez les images et les scènes du film traduites en phrases et en chapitres. Et en général le roman est fidèle au film. Ce qui permet de voir comment l’auteur a écrit le film : il y aura les scènes exactes ou presque, et des informations supplémentaires qui n’apparaissent pas dans le film, et qui parfois sont sous-entendues.

Tout roman quel qu’il soit est une novélisation. La preuve :

Pour écrire un roman, vous avez deux possibilités :

- Ecrire tout de suite à partir de quelques idées, auquel cas vous créerez l’histoire et donc le plan au fur et à mesure.

- Préparer l’histoire dans ses grandes lignes ou en détail, puis l’écrire.

Dans les deux cas, vous aurez un scénario détaillé. C’est sur ce scénario, qui est comme une histoire vécue ou un film tourné, que vous écrirez votre roman. Et ceci quelle que soit la façon d’obtenir votre scénario.

D’où l’intérêt de lire des novélisations (il faut bien évidemment avoir vu le film avant).

En lire une suffit déjà à cerner le processus de transformation des images et des scènes en phrases et en chapitres.

QUELLE HISTOIRE CHOISIR ?

Ecrivez sur les choses que vous connaissez le mieux. Du moins au début, pour un premier roman.

Si vous abordez des sujets nouveaux, documentez-vous au maximum. Vous devez être un expert dans les sujets traités et les connaître sur le bout des doigts et des pensées.

Vous avez aussi la possibilité d’écrire une histoire par exemple sur l’espace, de la SF style space opera, avec des vaisseaux, des planètes, etc. Pas besoin de connaître la technologie des fusées de la NASA ou l’astronomie à la Hubert Reeves. Les mots vaisseaux, étoiles, trous noirs, radiations solaires, etc., peuvent suffire, à condition que votre histoire soit captivante. Mais rien ne vous empêche de vous documenter un minimum sur l’espace, pour apporter du crédit à votre histoire.

CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR

On voit souvent des pubs du style : Ecrire un roman en quinze jours, trois semaines, un mois, cent jours, etc.

Ou alors : Les trois secrets pour avoir une histoire captivante, les cinq fondamentales du récit, les quatre choses à éviter en écrivant, etc.

En général ces pubs présentent l’achat d’une méthode censée être infaillible. Il est vrai que toutes ces méthodes contiennent des informations utiles.

Mais pas de panique ! Inutile de les acquérir toutes, même pas une. Voilà ce que vous devez savoir :

Maîtriser votre style.
Cela inclut l’orthographe, la grammaire, la conjugaison, la syntaxe, la stylistique. Et surtout votre manière de penser, d’analyser, de comprendre les choses.

Connaître les structures.
Je vous ai exposés les principales nécessaires à l’écriture de roman. Repérez-les en lisant des romans, analysez comment l’auteur s’y prend pour rendre une scène, etc.

Avoir un éventail de modèles d’intrigues.
Il vous suffit de noter des plans de films et de romans, en vous basant sur les trois actes : exposition, développement, dénouement (sans oublier la back story). Puis de suivre le déroulement de vos histoires en repérant les moments majeurs (incident déclencheur, nœuds dramatiques, climax, etc.).

Créer vos personnages.
Faites des fiches si cela peut vous aider mais vous devez voir réellement vos personnages juste en y pensant, et non pas devoir relire des notes pour vous les remettre en mémoire. Le mieux est de choisir des personnes réelles de votre entourage, ou des acteurs et actrices, des chanteurs et chanteuses, des personnalités politiques, etc., contemporaines ou du temps passé.

UNE MÉTHODE POUR DÉBUTER UN ROMAN

A partir d’une ou plusieurs idées, écrivez le premier chapitre.

Vous aurez le format, le style, le ton, la dynamique et le rythme. Gardez ce format pour les chapitres suivants.

Puis construisez l’histoire dans ses grandes lignes, définissez le plan sur les trois actes.

Définissez le but du protagoniste.

Écrivez le pitch (une phrase), ce sera le moteur de votre histoire, et son Fil d’Ariane qui vous guidera.

Définissez le ou les thèmes traités, en fonction du protagoniste et de l’antagoniste.

Posez la question et la réponse dramatique. Par exemple : « Un grand amour est-il éternel ? »
La question sera posée et développée au cours de l’histoire dans les scènes sous différentes formes : situations, dialogues, etc.

La réponse sera donnée à la fin, dans une scène, un dialogue, etc., suivant votre avis et le message que vous désirez faire passer : « Oui un grand amour est éternel », « Non c’est une illusion ». Vous pouvez aussi laisser planer une incertitude, ce sera au lecteur d’apporter sa réponse.

Vous avez le climax positif (l’histoire se termine bien) ; le climax négatif (une fin dramatique) ; le climax combinant le positif et le négatif.

Votre fin sera ouverte (laissant présager une suite, pas forcément avec un autre roman, mais une suite dans la vie des personnages) ; ou fermée (l’histoire sera définitivement close).

Vous pouvez détailler les scènes avant de les écrire, ou les détailler au moment de l’écriture. Choisissez la méthode qui vous convient le mieux. De toute façon vous utiliserez les deux.

AU FINAL

Le roman est un jeu d’échecs en quatre dimensions :

LE STYLE
C’est à travers lui que le lecteur découvre l’histoire et se laisse emporter dans l’aventure.

LA STRUCTURE
C’est elle qui rythme l’histoire avec mes actes, les chapitres, les scènes, les paragraphes, les phrases.

L’INTRIGUE
C’est le fil conducteur qui trace le chemin que le lecteur emprunte à travers la jungle de l’histoire.

LES PERSONNAGES
Ils sont le cœur vivant de l’histoire et modèlent les scènes d’après leurs caractères, leurs personnalités et leurs comportements.

Si quelque chose ne va pas dans votre récit, ce sera toujours dans l’une ou l’autre de ces dimensions. Pour corriger et relire votre roman, vous devrez tenir compte de ces quatre dimensions. Votre histoire sera réussie si vous les maîtrisez toutes.

Suivez votre inspiration.

Vous avez votre manière de penser et d’agir.

Par exemple : vous écrivez sans plan, à partir d’idées qui viennent au fil de l’inspiration, en suivant la vie et l’évolution de vos personnages, vous estimez qu’un plan est un obstacle à la spontanéité. Donc écrivez de cette manière. Du moment que vous obtenez des résultats positifs.

Mais si vous constatez que cette méthode comporte des inconvénients, comme devoir stopper l’écriture pour réfléchir à la suite, ce qui est toujours une perte de temps, alors prévoyez aussi l’autre méthode, qui est de préparer l’histoire.

Ce qui est un obstacle à la spontanéité, c’est justement de ne pas connaître le déroulement de l’histoire, avec l’obligation de passer du temps à l’imaginer, alors que vous étiez lancé en pleine écriture.

Pour vous révéler le secret, les deux méthodes sont valables, à condition de les utiliser toutes les deux. Car vous n’écrivez pas un roman du début à la fin avec une seule méthode. Parfois vous écrirez spontanément sur quelques idées, d’autres fois vous devrez préparer la suite.

Dans tous les cas, au final, vous aurez de toute façon un plan. A vous de voir si vous décidez de l’avoir avant d’écrire, ou pendant l’écriture. Et un plan même détaillé préparé avant d’écrire n’est jamais définitif, il se précisera réellement en écrivant sur le vif.

TROIS CHOSES CAPITALES :

Vous devez aimez ce que vous faites et ne pas le faire par obligation. Je parle de tous les niveaux cités plus haut. Dès que vous pensez négatif sur un point, vous allez freiner vos capacités d’assimilation sur ce point.

Vous devez développer votre mémoire. La compréhension passe par l’aptitude à revoir mentalement ce que vous voulez apprendre. Pour cela faites régulièrement l’exercice suivant : prenez une feuille et notez tout ce que vous savez sur l’écriture : les trois actes, les types d’intrigues, etc. Dans la foulée vous obtiendrez d’autres informations qui surgiront par déduction. Exercez votre mémoire à tous moments, sur les choses les plus anodines.

Analysez chaque sujet, chaque objet, etc., en profondeur, en prenant conscience de toutes les parties, en cherchant tous les détails, en essayant d’en savoir le plus possible uniquement avec votre pensée et votre imagination. Remontez à la source, visionnez toutes les facettes. Cela aiguisera votre pensée et élargira votre champ de conscience. Vous verrez mieux les choses, plus nettement et plus rapidement.

UNE DERNIÈRE RECOMMANDATION :

Normalement, une fois votre roman bouclé, vous devez être sûr de vous et le lancer en toute confiance dans les vagues déchaînées du monde comme une bouteille à la mer, où il vivra son existence propre. Si des doutes persistent, c’est que vous ne maîtrisez pas entièrement l’écriture.

Dans ce cas, revoyez vos études, refaites des synthèses, regardez des films et lisez des romans en notant tout ce que vous pouvez noter. Repassez chacune des quatre dimensions de votre roman à la loupe. Poursuivez votre entraînement quotidien des analyses, etc.

Vous pourrez évidemment le faire lire à des bêta-lecteurs, qui mettront le point sur certaines choses à revoir. En sachant maintenant pour le style court qui va à l’essentiel et le long qui développe.

Les fautes d’orthographe et de conjugaison ne sont pas bien graves. Les fautes dans la tournure des phrases le sont un peu plus, car elles dépendent du style sur lequel le lecteur s’appuie en permanence. Et les fautes de logique dans l’histoire peuvent être qualifiées de graves, car elles perturbent l’édifice du sens que vous avez patiemment construit.

LIVRES
LOUIS TMBAL-DUCLAUX
- J’écris mon premier roman
- J’écris mon premier polar
- Techniques du récit et composition dramatique
- Le travail du style
- Ecrire des articles
- L’écriture créative
- La méthode SPRI

TOM CHIARELLA
- Ecrire des dialogues

SYD FIELD
- Scénario
- Comment reconnaître identifier et définir les problèmes liés à l’écriture de scénario

LINDA SEGER
- Faire d’un bon scénario un scénario formidable
- Créer des personnages inoubliables
BLAKE SNYDER
- Les règles élémentaires pour l’écriture d’un scénario

JOHN TRUBY
- L’anatomie du scénario

JEAN-MARIE ROTH
- L’écriture des scénarios

JOSEPH CAMBELL
- Le héros aux mille et un visages

CHRISTOPHER VOGLER
- Le guide du scénariste

VLADIMIR PROPP
- Morphologie du conte

VIKI KING
- Ecrire un film en 21 jours

GLUSS & SMITH
- Psychologie des personnages
RUBRIQUES ET CONSEILS

http://www.ecrire-un-roman.com/

N’oublions pas la lettre du dimanche de Eric, le big boss du site E1R, expert dans le domaine de l’écriture et du roman, qui développe à merveille tous les points sensibles. Et qui se dévoue corps et âme en dirigeant une formation où il enseigne l’art du roman.

Et toute l’équipe qui œuvre avec lui.

Je me suis contenté de faire une synthèse qui, je l’espère, éclaircira les choses et les ordonnera pour mieux vous permettre d’avancer.

Bonne étude ! :)
Verrouillé