[Conjugaison] Temps de conjugaison [Résolu]
Message posté… : 08 sept. 2015 15:35
Bonjour les amis,
Je fais appel à vos avis éclairés, concernant le choix du temps de la conjugaison dans la narration.
Dans le cadre du roman que je m’essaie à écrire, j'ai choisi au départ de raconter l'histoire du point de vue du personnage principal...donc en mode "Je"
J'ai écris les premiers chapitres en utilisant la forme du passé simple et de l’imparfait.
Et puis ce matin, je me suis livré à un petit exercice : me relancer dans l’écriture du premier chapitre, sans tenir compte de ce que j’avais rédigé dans la version précédente.
Ce qui m’a amené à commencer l’histoire autrement, en laissant par exemple le personnage se présenter de façon plus directe. Et je me suis rendu compte, qu’instinctivement, je me mettais à écrire au présent.
Alors j’en viens à ma question. Si je souhaite laisser le personnage se présenter, le présent est-il la seule option ? Et si oui, cela m’oblige-t-il à continuer la narration au présent ?
Car le présent, sans qu’il me dérange particulièrement, n’est pas le temps de conjugaison que j’ai tendance à utiliser de prime abord.
Exemple pour illustrer mes propos (que je viens de pondre à l’instant pour les besoins de ce post) :
Je m’appelle Alex. J’ai trente quatre ans et j’habite au numéro dix de la rue Pernaud.
Je mène une existence tout ce qu’il y a de plus banal. Célibataire endurci, sans emploi depuis l’an dernier, mes journées se suivent et se ressemblent, monotones et sans saveur, avec pour seules surprises les allers et venues improvisées du chat de la voisine.
Donc là, le personnage vient de se présenter.
Alors, si à partir de là, je veux écrire la suite au passé simple… est-ce possible ? Ou suis-je dans l’erreur la plus complète ? Dans le genre :
Quelqu’un frappa à la porte. Etrange. Jamais personne ne me rendait visite. Qui cela pouvait-il bien être. Le facteur ? Jamais il ne sonnait à la porte. La voisine ? Elle se moquait bien de savoir si son chat trainait ses pattes chez moi ou si au contraire il écumait les restes de nourritures qui garnissaient la gamelle de mon jack Russel. La peur au ventre, je me décidai finalement à approcher l’œil du Judas. Quelle ne fut pas ma surprise de voir de l’autre côté, le facteur attendre de pied ferme que je lui ouvre ma porte.
Attention, je précise tout de suite que ma question ne porte pas sur un roman où le personnage se présente pour ensuite partir sur la narration de souvenirs ou parce qu’il fait un flash back.
Si je me pose toutes ces questions, c’est parce que d’un côté j’aime les premiers passages que j’ai écris au passé et à l’imparfait, mais d’un autre côté j’aime cette approche de laisser le personnage se présenter et parler de lui…sauf que je ne vois pas directement comment je peux le laisser se présenter autrement qu’au présent. Si j’essaie de le faire au passé (et donc logiquement à l’imparfait), je trouve cela trop bizarre : Je m’appelais Alex. J’avais trente quatre ans et j’habitais au numéro dix de la rue Pernaud…..
J’espère que ma question est claire ? Oo alors est-ce du chinois…ou du Japonais…
Merci
Yves
Je fais appel à vos avis éclairés, concernant le choix du temps de la conjugaison dans la narration.
Dans le cadre du roman que je m’essaie à écrire, j'ai choisi au départ de raconter l'histoire du point de vue du personnage principal...donc en mode "Je"
J'ai écris les premiers chapitres en utilisant la forme du passé simple et de l’imparfait.
Et puis ce matin, je me suis livré à un petit exercice : me relancer dans l’écriture du premier chapitre, sans tenir compte de ce que j’avais rédigé dans la version précédente.
Ce qui m’a amené à commencer l’histoire autrement, en laissant par exemple le personnage se présenter de façon plus directe. Et je me suis rendu compte, qu’instinctivement, je me mettais à écrire au présent.
Alors j’en viens à ma question. Si je souhaite laisser le personnage se présenter, le présent est-il la seule option ? Et si oui, cela m’oblige-t-il à continuer la narration au présent ?
Car le présent, sans qu’il me dérange particulièrement, n’est pas le temps de conjugaison que j’ai tendance à utiliser de prime abord.
Exemple pour illustrer mes propos (que je viens de pondre à l’instant pour les besoins de ce post) :
Je m’appelle Alex. J’ai trente quatre ans et j’habite au numéro dix de la rue Pernaud.
Je mène une existence tout ce qu’il y a de plus banal. Célibataire endurci, sans emploi depuis l’an dernier, mes journées se suivent et se ressemblent, monotones et sans saveur, avec pour seules surprises les allers et venues improvisées du chat de la voisine.
Donc là, le personnage vient de se présenter.
Alors, si à partir de là, je veux écrire la suite au passé simple… est-ce possible ? Ou suis-je dans l’erreur la plus complète ? Dans le genre :
Quelqu’un frappa à la porte. Etrange. Jamais personne ne me rendait visite. Qui cela pouvait-il bien être. Le facteur ? Jamais il ne sonnait à la porte. La voisine ? Elle se moquait bien de savoir si son chat trainait ses pattes chez moi ou si au contraire il écumait les restes de nourritures qui garnissaient la gamelle de mon jack Russel. La peur au ventre, je me décidai finalement à approcher l’œil du Judas. Quelle ne fut pas ma surprise de voir de l’autre côté, le facteur attendre de pied ferme que je lui ouvre ma porte.
Attention, je précise tout de suite que ma question ne porte pas sur un roman où le personnage se présente pour ensuite partir sur la narration de souvenirs ou parce qu’il fait un flash back.
Si je me pose toutes ces questions, c’est parce que d’un côté j’aime les premiers passages que j’ai écris au passé et à l’imparfait, mais d’un autre côté j’aime cette approche de laisser le personnage se présenter et parler de lui…sauf que je ne vois pas directement comment je peux le laisser se présenter autrement qu’au présent. Si j’essaie de le faire au passé (et donc logiquement à l’imparfait), je trouve cela trop bizarre : Je m’appelais Alex. J’avais trente quatre ans et j’habitais au numéro dix de la rue Pernaud…..
J’espère que ma question est claire ? Oo alors est-ce du chinois…ou du Japonais…
Merci
Yves