Distances et tailles [Résolu]
Message posté… : 18 nov. 2015 14:35
Bonjour à tous,
Je vous soumets une question dont j'hésite quant au positionnement de réponse.
J'écris de la fantasy, et en l'occurrence un cycle de type médiéval-fantastique.
Dans un souci à la fois de crédibilité et de partage d'éléments historiques (oui, on peut apprendre du vocabulaire mais aussi des événements, etc... en lisant), j'ai fait le choix d'une documentation poussée pour que mes personnages évoluent dans un décor imaginaire mais aussi crédible que possible par rapport à une époque médiévale (large je le reconnais) européenne.
Ainsi, je suis amené à réécrire certains passages, modifier des mots, etc...
Je m'interroge sur les unités de distance et de taille. Pourriez-vous me donner vos avis?
Dans un premier temps, j'avais gardé le système métrique auquel tout le monde est habitué dans la narration, et mes personnages, dans leurs dialogues, utilisaient les unités en vigueur au moyen-âge (coudée, paume, bras, etc...).
Dans un second, j'ai remplacé toutes les références métriques de la narration par ces mêmes valeurs.
Le résultat me paraît un peu lourd, surtout quand une même valeur apparaît à peu d'intervalle.
Pensez-vous qu'il soit pertinent d'utiliser un système de calcul médiéval des distances, tailles, etc... dans la narration et dans les dialogues, ou seulement dans les dialogues, ou ni l'un ni l'autre?
Je vous donne deux exemples dans la narration :
1) Pour chaque encablure parcourue, le bâtiment majestueux se révèle de quelques coudées supplémentaires.
(NB : une coudée correspond à la longueur moyenne du bras ajoutée à celle moyenne de la main, soit 52,36 cm)
Ou : pour chaque encablure parcourue, le bâtiment majestueux se révèle de quelques mètres supplémentaires.
2) Chaque bannière se trouvait à égale distance de chaque autre aussi bien à droite qu’à gauche, et toutes étaient installées deux coudées au-dessus ou en-dessous de leurs voisines, afin de donner un peu d’aération et de mouvement à la gigantesque fresque murale qu’elles dessinaient, formant une sorte de frise régulière sur deux étages en dents de scie.
Ou : chaque bannière se trouvait à égale distance de chaque autre aussi bien à droite qu’à gauche, et toutes étaient installées un mètre au-dessus ou en-dessous de leurs voisines, afin de donner un peu d’aération et de mouvement à la gigantesque fresque murale qu’elles dessinaient, formant une sorte de frise régulière sur deux étages en dents de scie.
J'ai du mal à me décider. Je ne voudrais pas que l'utilisation de coudée par exemple alourdisse la lecture ou la gêne, et en même temps ça me chagrine de me servir des mètres.
Je vous soumets une question dont j'hésite quant au positionnement de réponse.
J'écris de la fantasy, et en l'occurrence un cycle de type médiéval-fantastique.
Dans un souci à la fois de crédibilité et de partage d'éléments historiques (oui, on peut apprendre du vocabulaire mais aussi des événements, etc... en lisant), j'ai fait le choix d'une documentation poussée pour que mes personnages évoluent dans un décor imaginaire mais aussi crédible que possible par rapport à une époque médiévale (large je le reconnais) européenne.
Ainsi, je suis amené à réécrire certains passages, modifier des mots, etc...
Je m'interroge sur les unités de distance et de taille. Pourriez-vous me donner vos avis?
Dans un premier temps, j'avais gardé le système métrique auquel tout le monde est habitué dans la narration, et mes personnages, dans leurs dialogues, utilisaient les unités en vigueur au moyen-âge (coudée, paume, bras, etc...).
Dans un second, j'ai remplacé toutes les références métriques de la narration par ces mêmes valeurs.
Le résultat me paraît un peu lourd, surtout quand une même valeur apparaît à peu d'intervalle.
Pensez-vous qu'il soit pertinent d'utiliser un système de calcul médiéval des distances, tailles, etc... dans la narration et dans les dialogues, ou seulement dans les dialogues, ou ni l'un ni l'autre?
Je vous donne deux exemples dans la narration :
1) Pour chaque encablure parcourue, le bâtiment majestueux se révèle de quelques coudées supplémentaires.
(NB : une coudée correspond à la longueur moyenne du bras ajoutée à celle moyenne de la main, soit 52,36 cm)
Ou : pour chaque encablure parcourue, le bâtiment majestueux se révèle de quelques mètres supplémentaires.
2) Chaque bannière se trouvait à égale distance de chaque autre aussi bien à droite qu’à gauche, et toutes étaient installées deux coudées au-dessus ou en-dessous de leurs voisines, afin de donner un peu d’aération et de mouvement à la gigantesque fresque murale qu’elles dessinaient, formant une sorte de frise régulière sur deux étages en dents de scie.
Ou : chaque bannière se trouvait à égale distance de chaque autre aussi bien à droite qu’à gauche, et toutes étaient installées un mètre au-dessus ou en-dessous de leurs voisines, afin de donner un peu d’aération et de mouvement à la gigantesque fresque murale qu’elles dessinaient, formant une sorte de frise régulière sur deux étages en dents de scie.
J'ai du mal à me décider. Je ne voudrais pas que l'utilisation de coudée par exemple alourdisse la lecture ou la gêne, et en même temps ça me chagrine de me servir des mètres.