Je pense que dans une description, il est important de décrire les choses comme si tu les voyais, tu dois donc les visualiser devant tes yeux, mais aussi les ressentir. Tu l'imagine en mouvement, pas statique comme sur une photographie. Tu vis les reflets, le courant d'air, les petits bruits qui y sont nichés... Ainsi lorsque tu es parfaitement rentrée dans ton lieu, la description sortira plus facilement, elle viendra par elle-même.
Tu peux aussi, pour ne pas faire trop lourd, bouger un peu ton personnage dedans, pour couper deux parties descriptives. Le faire avancer ou toucher quelque chose par exemple.
Essaies aussi de faire des images (métaphores, j'entends), mais pas trop et sans tomber dans le cliché. Je cite à ce propos un des mails de la newsletter d'écrire-un-roman:
Pour créer des images, il suffit d'utiliser votre imagination. Le principe est d'éclairer la réalité qu'on veut peindre par une autre. Le plus dur est d'éviter le cliché, c'est-à-dire l'image usée.
Voici ce qu'en dit Victor Hugo :
« Toutes les images vraies et vives deviennent populaires en entrant dans la circulation universelle. Ainsi, courir ventre à terre, être enflammé de colère, rire à ventre déboutonné, tirer à boulet rouge (médire), être à couteaux tirés, prendre ses jambes à son cou, etc., autant d'admirables métaphores autrefois, autant de lieux communs aujourd'hui...
Ruisselant de pierreries, cette métaphore que j'ai mises dans les Orientales a été immédiatement adoptée. Aujourd'hui elle fait partie du style courant et banal à tel point, que je suis tenté de l'effacer des Orientales. Je me rappelle l'effet qu'elle fit sur les peintres. Louis Boulanger, à qui je lus Lazzara, en fit sur-le-champ un tableau. »
Utilisez les images avec modération.
Ne les mélangez pas trop vite : laissez le temps au lecteur d'apprécier.
Voilà, en espérant t'avoir aidée
