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Avant le roman... la nouvelle ? [Résolu]
Message posté… : 14 avr. 2014 22:39
par Furibonde
Bonjour à toutes et à tous.
Je ne sais pas si je suis au bon endroit, alors reprenez moi si besoin en ai.
Ecrire un roman est un rêve d'enfant, pour beaucoup je pense. Je me demande si commencer par écrire quelques nouvelles aiderait pas à se fixer dans son style, à fixer ses personnages et leurs évolutions dans des intrigues simples pour commencer puis de plus en plus complexe.
J'aimerais avoir des réactions de personne s'y étant essayer, avoir quelques avis sur les pièges que cela comporte, les avantages que cela apporte.
Merci.
Re: Avant le roman... la nouvelle ?
Message posté… : 15 avr. 2014 08:17
par mauranne
Ecrire des nouvelles va forcément améliorer ton style, voire le découvrir. Pour ma part, je n'ai jamais rien écrit avant la lune cendrée. J'avais deux protagonistes (une femme et un arbre) au départ auxquels j'ai ajouté quatre antagonistes (les méchants). Mon intrigue s'est profilée doucement au cours de mon histoire. J'avoue franchement que je ne savais pas du tout où j'allais. Mais j'étais dans mon histoire, je vivais ce que vivaient les personnages et tout s'est enchaîné. J'ai mis le mot fin sans même réaliser.
Qu'est-ce qu'un roman ce sont des nouvelles (chapitres) mis bout à bout.
Tu possèdes tous les éléments d'un roman, tu as bien tes personnages en tête avec leur personnalité, leur action dans ton histoire. L'intrigue est là aussi, rien ne t'empêche d'écrire d'emblée un roman.
Ce n'est que mon avis de fausse débutante !
Bonne journée
Re: Avant le roman... la nouvelle ?
Message posté… : 15 avr. 2014 10:25
par Mario
Mauranne a tout dit.
Pour préciser, la nouvelle et le roman sont deux choses totalement différentes. Elles ont en commun le style d'écriture, mais le format les différencie. Un texte très court et un texte très long. Dans le premier on contracte, on condense, on va direct à l'essentiel très rapidement. Dans le second on dilue, on étire, on éternise presque, on fait durer les choses, on les prépare, on les peaufine, on les détaille.
L'avantage de la nouvelle, c'est d'être courte, elle demande donc moins d'effort, en apparence, car la difficulté se situe sur la concentration des choses, il faut choisir le meilleur et le plus caractéristique.
L'avantage du roman, c'est de permettre de prendre son temps, de poser les choses, de tout placer en temps réel, avec la difficulté de la longueur, il faut tenir le rythme sur des centaines de pages, et rester à la surface de l'histoire, sans dévier ni faiblir.
On pourrait dire que le roman est composé de plusieurs nouvelles. C'est faux dans le sens où une nouvelle se suffit à elle-même, avec un début et une fin ; un roman lui part d'un début et se termine après une multitude de pages. C'est vrai dans le sens où chaque chapitre peut ressembler à une nouvelle et se suffire en quelque sorte à lui même, en formant un tout, et pourtant annoncer le chapitre suivant.
Disons qu'un roman est composé de plusieurs parties courtes, qui assemblées donne la longueur du roman. On peut travailler chaque partie courte comme indépendante et pourtant reliée aux autres. On peut aussi travailler le roman sur une seule traite continue, sans vraiment faire attention à des parties trop distinctes. C'est juste une façon de voir les choses.
Re: Avant le roman... la nouvelle ?
Message posté… : 16 avr. 2014 11:51
par Furibonde
Hmm, intéressant.
Je me disais que cela serait peut-être plus simple quant à la psychologie des personnages et l'intrigue plus courte donc moins de chances de s'y perdre. Mais les problèmes fondamentaux reste finalement les mêmes à ce que je devine, il faut "tenir la distance" qu'on écrivent 3 pages ou 150 pages, les difficultés restent les mêmes.
Il me semblerait que j'ai encore beaucoup de chemin à parcourir.
Merci de vos éclairement.