Écrire un Roman

Bonjour !

Un petit post au sujet des des descriptions.

Je voudrais savoir s'il fallait entrer (trop) entrer dans les détails dans les descriptions des décors, notamment au sujet des couleurs. Par exemple, si un personnage a les cheveux blond vénitien, faut-il écrire blond-roux ou blond vénitien ? Un autre exemple encore : si un toit a une teinte particulière de rouge, faut préciser qu'il est rouge ou rouge de Falun ? En clair, faut-il rester évasif ou précis, au risque d'alourdir le récit.

En général, il existe d'innombrables variantes au sein d'une couleur mais, pour autant, faut-il l'indiquer au lecteur ?

Par avance, merci de votre éclairage. :D

Hello !

Il faut partir du principe que toi, en tant qu'auteur, tu visualises ta scène et tes personnages. Pas le lecteur.
Il doit donc pouvoir se faire une petite idée, ce qui implique des descriptions (physiques, vestimentaires, décors, etc.)
Les descriptions sont visuelles, mais aussi auditives et odorantes...
Ensuite, il ne faut pas écrire 2 ou 3 pages juste pour décrire les chaussettes que porte le héros !
Il faut doser. Pour reprendre tes exemples, cheveux blond vénitien est parlant et donc suffit. Tu peux cependant ajouter que les rayons du soleil jouent avec ses reflets cuivrés, apportant vie et chaleur à la tignasse...
Perso, rouge de Falun, je vois pas quelle nuance c'est... Ca ne parle peut-être pas au commun des mortels qui n'est pas adepte de la peinture ou de l'aquarelle. Rouge brique, rouge sang, vermillon... ça, ça parle.
En bref, mets-toi à la place du lecteur, la balance ne doit pas trop pencher, ni d'un côté ni de l'autre. Trouver le juste équilibre, c'est du sport.
Bon courage ! :D

Chasseuse a répondu avec brio.
Je rajouterai pour compléter.

Des fois il faut être évasif, des fois précis.
Par exemple si tu décris New York tu parleras juste des gratte-ciel. Tu diras : "Les gratte-ciel se dressaient sous un ciel bleu." Ça suffit largement. Tout le monde a déjà vu au moins une fois New York à la télé ou en photos.

Mais tu peux zoomer en précisant un détail, pour donner du relief à ta scène. Par exemple, la description d'une plaque en cuivre jaune à l'entrée d'un immeuble avec le nom d'un avocat. Si ton personnage va le voir. Tu pourras insister sur la forme des lettres en capitales (ce qui indiquera un trait de personnalité de l'avocat).

Tu as aussi ce qui s'appelle les "détails inutiles". Tu peux en placer pour décorer ta scène. C'est au choix.

Tu as trois sortes de descriptions.

VOIR
Un personnage découvre un lieu et donc le voit. Il le fait découvrir au lecteur.

DIRE
Un personnage raconte à un autre personnage en décrivant. Le lecteur découvre par les paroles.

FAIRE
La description se fait au moment où un personnage entreprend une action. Le lecteur découvre au fur et à mesure pendant le déroulement de l'action.

Tu as la narration et la description. La narration fait avancer l'histoire ; la description la freine et l'arrête.

Tu as deux possibilités.

Séparer la description de la narration. Ou inclure la description dans la narration.
Ça dépendra de ton récit.

Si le personnage débarque à Paris et se retrouve pour la première fois devant la Tour Eiffel, tu sépareras la description de la narration. Tu prendras le temps de décrire la Tour Eiffel. Sans exagérer non plus en longueur. Trois ou quatre éléments caractéristiques suffisent. Tu choisiras une description de type VOIR.

Maintenant si le personnage en poursuit un autre dans la Tour Eiffel, tu incluras la description dans la narration. Tu adopteras une description de type FAIRE.

En dernier, ça va aussi dépendre de ton style d'écriture. Si tu écris en phrases longues et articulées ou en phrases courtes. Ta description s'adaptera à ta syntaxe. Ceci pour le format.

Bonjour !

Merci à Mario et à Chasseuse de la nuit pour leurs conseils !

Il est vrai que faire des descriptions est le plus souvent un mal nécessaire, vu que lorsque qu'on écrit on a pas l'image mais seulement l'imagination ! Aujourd'hui, quand j'écris, les descriptions sont courtes et simples. Pas de fioritures, sans vraiment entrer dans les détails (pas comme il y a quelques années de cela !), être évasif (parfois, pas vraiment un choix)... De plus, avec Internet, tout un chacun peut aller se renseigner sur la Toile, s'il le souhaite.

Il y a aussi la complexité des règles typographiques (capitales, bas de casse, accords couleurs...), même si c'est parfois contradictoire d'un site à l'autre !

A bientôt !

Re-bonjour, c'est encore moi !

Je voudrais avoir votre avis à propos des règles typographiques qui s'appliquent aux institutions militaires.

Doit-on écrire Armée de l'air ou armée de l'air, par exemple ? Selon le guide typographique de l'Imprimerie nationale, le mot "armée" ne prend pas de majuscule. Cependant, en tant qu'institution nationale unique, elle devrait le prendre (ex. : Armée de l'air, comme Armée de terre ou Marine nationale)... Qui croire ? Par contre, je suis d'accord qu'il n'existe pas d'armée française unique (terre, mer, air...), donc point de majuscule (ex. : l'armée française).

Et quid des institutions militaires ? Doit-on écrire Ecole de l'air ou école de l'air ? Police de l'air ou police de l'air ? J'en perds mon latin !!

Avez-vous rencontré des difficultés au sujet des majuscules et de leurs règles (pour peu qu'elles ne soint pas contradictoires !) ?

Merci beaucoup pour votre aide !