Écrire un Roman

Bonjour à tous,
Pour écrire je m'inspire de ma propre vie, comme la plupart d'entre nous peut-être. Cependant, j'ai tendance à "calquer" mon entourage pour en faire mes personnages de romans. Oui je veux faire de mon livre un roman réaliste, pour autant, puis-je me permettre de peindre à l'identique mes proches pour en faire mes personnages?
J'ai beaucoup étudié le réalisme pour chercher une réponse à ma question, donc j'imagine déjà ce que vous pourriez me conseiller. On dit toujours qu'il ne faut "qu'imiter le réel". Mais les personnalités de mes proches correspondent tant à ce que je désire que les idéaliser ou quoi serait du gachis. Après tout dans mon livre je cherche en quelques sortes à "dénoncer" certains comportements. Pour autant, je ne veux pas que mon expérience vécue soit pris pour un roman autobiographique!
Vous comprenez mon soucis?

Dans la Symphonie des Cieux, plusieurs personnages sont inspirés de mon entourage : amis, famille... Ce ne sont pas des portraits pour autant, d'autant que je considère ces personnages comme des private-joke (après le truc marrant c'est d'essayer de leur trouver un intérêt dans le récit, du coup je suis tombée sur des perles). J'ai pris leurs caractéristiques les plus marquantes et les ai poussées à l'extrême, pour leur donner des caractères complétement azimutés (et les ridiculiser aussi au passage, niark... ma phrase fétiche :"attention, je note !")

Tout dépend donc si tu veux les utiliser pour le clin d'oeil, ou pour inclure réellement ces personnes...

Mon avis est, que quoi que l'on écrive, des personnages réels, vraisemblables seront toujours plus impactant, identifiables et plausibles. D’où l'utilité de se baser sur des personnes préexistantes.
Je ne crois pas aux héros qui ont une foi inébranlable et une force de conviction à toutes épreuve. A tout ceux qui comprennent tout tout de suite et tout le temps.
Chaque humain aussi fort psychologiquement soit il à des doutes, des moments de faiblesses, parfois des déprimes, des moments ou il veux abandonner.
D’où le côté réaliste. Suivant dans le genre ou tu écris il faut faire plus ou moins ressortir ce réalisme, mais je pense que pour tout les genre, avoir des personnages vrais, avec des hauts, des bas, des déprimes, des gros défauts, des moments ou ils envoient tout péter, des remises en question et tout ce qui caractérise l'humain est nécessaire.
A part si tu écris une fable ou un comte très stéréotypé avec un héros à toute épreuve.

Vous avez tout les deux raison, ce que vous dites me rassure.
Mon but est exactement celui qu'explique FoxHound ! Je veux que ca soit plausible, vraisemblable, impactant. Et pour cela, comme tu le dis Symphonie, "je note tout" ! Dans mes livres, j'adore décrire des scènes, des humeurs, des habitudes, tout à fait banales. C'est ce qui donne de la crédibilité à mon roman réaliste. C'est ce que j'aime le plus quand je lis : me reconnaitre faire ce même genre d'habitude à travers les personnages.
Je pense donc garder ma technique d'écriture si cela vous semble convenable .
Merci pour vos conseils

Je rajouterai.
Imiter le réel à tout prix ou plonger à fond dans l'imaginaire.
Les deux possibilités sont valables.
De toute façon, tu retrouveras toujours de l'imaginaire dans le réel, et du réel dans l'imaginaire. Dans diverses proportions.
Même dans une histoire hyper réaliste, les personnages rêvent des fois, c'est ça l'imaginaire qui interviendra.
Et dans l'imaginaire le plus total, il y aura toujours une base humaine réelle, ne serait-ce qu'au niveau du comportement et des sentiments.
Que l'histoire se passe dans un monde Heroic Fantasy d'elfes et de lutins, ou sur une station spatiale en orbite du côté d'Alpha du Centaure, l'amour et la haine resteront toujours l'amour et la haine.