Écrire un Roman

Merci pour l'info, je ne le connaissait pas je vais me rencarder

Coucou,
Si tu as peur de choquer des personnes (vivantes ou morte), rien ne t'empêche de passer par la case "avocat". Non pour une procédure mes des conseils.
De plus, il y a régulièrement des permanences gratuites dans des cafés où tu peu évoquer ce qui te tracasse avec un maître.
Voilà de quoi t'éviter la diffamation.

Une parenthèse concernant la vraisemblance de séries télévisées telles NCIS, les Experts, etc.
les vrais enquêteurs de chez nous n'ont pas le dizième des moyens qui sont évoqués, les indices qu'ils trouvent ne peuvent la plupart du temps être exploités comme il est présenté, et ils continuent encore de rire lorsque les gens auprès de qui ils enquêtent s'en étonnent.

- Quoi ? Comment ? Vous ne relevez pas les empreintes ?
- Euh non Madame Michu, pas pour une boîte-aux-lettres forcée.

On sent quand même comme une certaine usure derrière leur façon de prendre la situation avec humour.
Les logiciels de reconstitution physico-chimique ? De la science-fiction.
Les délais d'analyse ? De la science-fiction.

Si donc ton objectif est de coller à une certaine réalité des faits locale, je ne saurais trop te conseiller de te rapprocher d'une personne du milieu (policier hein... je ne parle pas de l'autre ^^ hihihi ^^ Quoique ! ils doivent bien savoir aussi comment la police procède, pour mieux s'en protéger ^^)
Le tout est de trouver la bonne personne, celle qui acceptera d'investir un peu de temps dans ton projet.
Compte tenu de ce que j'ai évoqué plus haut, je pense qu'au moins un certain nombre d'entre eux sera vraiment sensible à une démarche de recherche de vraisemblance : cela pourrait t'ouvrir plus de portes que tu ne le penses.

Faire dire quelque chose à quelqu'un de vivant, en se retranchant derrière une phrase totem ?
Ton interrogation est légitime : il me paraîtrait logique qu'une personne qui s'est reconnue dans tes écrits et n'a pas apprécié la façon dont tu l'as dépeinte ou ce que tu lui as fait dire, soit en droit de demander réparation (diffamation ?). Au-delà d'un certain seuil, je pense même que taper sur quelqu'un et se cacher derrière une phrase, constitue une provocation délibérée.

- alors dans mon livre, vous passez pour un gros abruti, mais rassurez-vous ! j'ai bien pris soin de préciser que c'était de la fiction ! C'est ok pour vous ?

La case conseiller juridique pourrait donc être importante si tu penses que des personnes pourraient légitimement s'émouvoir de tes écrits.
La réponse peut toutefois s'avérer décevante : moins tu es explicites dans ton livre, moins tu prêtes le flanc. Entre le noir (insulte délibérée sur une personne vivante nommément citée) et le blanc (poèmes elfiques), il y a toute les nuances de gris (haha). Il faudra donc peut-être que tu acceptes à un moment donné de courir un risque non pondéré. Qui sait si - par exemple - un personnage que tu as inventé ex nihilo et en toute bonne foi, n'est pas le portrait craché - hormis pour son discours - d'une personne dont tu ignores l'existence ?

Si tu vas voir un conseiller juridique pour cette question, n'oublie pas de nous tenir au courant ! Je pense que ses réponses nous seront précieuses !